Histoire et patrimoine de Ploërmel

0476-01-01 00:00:00

PLOERMEL AU HAUT MOYEN-AGE

C'est à cette époque qu'aurait été fondée la ville de Ploërmel. Selon différentes études dont la plus récente est datée de 2000, la ville ne dispose pas du même plan. Ainsi l'église primitive se situait-elle sous les fondations des anciennes halles couvertes. La fondation de la ville est associée au saint sauroctone du même nom, d'où Plo (désignant la paroisse) et Armel étant le moine fondateur, originaire d'Irlande. Cette période se caractérise notamment par les migrations des populations Bretonnes en direction de l’Armorique et qui se traduit notamment dans un découpage territorial en trois royaumes. Le territoire ploërmelais appartient alors au pays du Broerech (littéralement le pays de Waroch, nom du chef de guerre qui conquit les lieux) – actuel Vannetais. Par la suite, les Bretons s’opposeront au monde franc voisin. La région se christianise sous l’action des moines venus de Grande-Bretagne et d’Irlande. A l’unité réalisée par le roi Erispoë en 851 succède le duché de Bretagne à la fin du Xe siècle.

0859-01-01 21:02:44

Première mention écrite de Ploërmel

L'emploi du toponyme Ploërmel apparaît en 859 dans une charte du Cartulaire de l'abbaye de Redon. On peut y lire :"In plebe Arthmaël, secondo anno principatus Salomonis in Britannia, Rewathlatro episcopo in Poutrocoët". Il est à noter que ce document nous informe sur la situation géographique de la paroisse puisqu'elle est dans le Porhoët et sur le régime administratif puisque Riwalt appartient à une dynastie de Machtiern (Mach signifiant "garant" et "tiern" signifiant "chef de maison"). Le Machtiern vit dans un manoir, est propriétaire de plusieurs villages (ici Augan, Campénéac et l'on suppose Ploërmel), préside le tribunal. Un document daté de 858 mentionne également Ploërmel et indique l'existence d'une villa au lieu dit Botalaoc donnée pour partie aux moins de Redon par Catuueten.

0900 BC-01-01 09:47:40

PLOERMEL A L'AGE DU FER

L'Age du fer est attesté sur Ploërmel de deux façons différentes et en différents lieux. La première consiste en vastes enceintes fossoyées et repérables grâce à la photographie aérienne (il s'agit souvent d' une ferme). L'une est située à proximité du village de Grancastel (voir photo), la seconde se trouvait dans l'enceinte de la zone industrielle de la lande du moulin. Cette dernière a été fouillée de manière préventive et a livrée de la céramique (datant de l'Age du fer et de la période gallo-romaine), des scories et les traces d'une activité métallurgique . La seconde manifestation de l'Age du Fer repose sur deux pièces de monnaie frappées par les Vénètes (peuple gaulois occupant la région avant la conquête des Gaules). Ces pièces sont définies comme étant deux quarts de statère en or. A cette époque, le fer remplace peu à peu le bronze. Les Vénètes qui occupent le territoire actuel de Ploërmel se dotent d’une flotte puissante et contrôlent les échanges commerciaux de la région avec Rome. Leur souvenir nous est parvenu notamment par les écrits de Jules César.

0988-01-01 00:00:00

PLOERMEL AU MOYEN-AGE CLASSIQUE

La ville se développe considérablement et se voit ceinturer de remparts au XIIe siècle. Selon certaines sources, la ville comptait plus de 10 000 habitants. Les Ducs de Bretagne y résident et favorisent le développement de la ville (rappelons qu'en 1206 la ville fut donnée par le roi de France, Philippe-Auguste, à Amaury de Craon. Ce dernier la restitue à Pierre de Dreux, duc de Bretagne en 1222, après avoir été fait prisonnier, non sans quelques prétentions jusqu'en 1289). C'est à la même époque qu'est percé le lac ou étang au Duc. Un acte de 1267 (autrefois conservé au château de Kerguehennec) précise que la cour ducale y est installée. Le système féodal domine et se traduit par l’apparition de mottes féodales et plus tardivement du château-fort. Les villes également se développent autour d’un centre religieux ou bien d’un château. Les élites se francisent. Ces phénomènes sont bien identifiés à Ploërmel.

1000 BC-01-01 09:47:40

PLOERMEL A L'AGE DU BRONZE

La période de l'âge du Bronze s'étend aux environs de - 3000 à -1000 av. JC. Elle se manifeste à Ploërmel sous la forme d'artefacts, notamment des haches à douilles. Aucun monument n'est répertorié à ce jour. Cette période se situe dans la suite immédiate du Néolithique et se caractérise comme son nom l’indique par le développement de la métallurgie. L’extraction comme le travail du bronze se développe et est utilisé pour les armes, mais aussi dans les outils et les bijoux. Des échanges commerciaux avec l’Europe centrale apparaissent également.

1001-06-01 21:02:44

Les Remparts

"La première enceinte de Ploërmel, qui devait dater du 11e siècle (l'un des premiers textes mentionnent en 1129 Castro Plormel), fut en grande partie détruite lors de la guerre entre Eudes II et le duc Conan. Les murailles furent relevées sous le règne du duc Geoffroy (1169-1186). L'enceinte, d'une superficie de deux hectares, était protégée par une dizaine de tours. Très affaiblie par les guerres des 15e et 16e siècles, elle a presque totalement disparu aux 18e et 19e siècles. Les tours des Thabors et de Bembro et les remparts de la place Sénéchal-Perret en sont les seuls vestiges, passablement défigurés". Ces mêmes vestiges datent du XVe et XVIe siècles. Le poids économique de l'entretien des remparts ainsi que les progrès liés à l'artillerie favoriseront leur démantèlement.

1101-01-01 00:00:00

Chapelle de Saint-Jean de Villenard

Il s'agit d'une ancienne aumônerie fondée au XIIe siècle dépendant de la commanderie du temple du Carentoir. Elle sera reconstruite au début du XVIIe siècle pour le commandeur du Buisson. La chapelle actuelle est reconstruite totalement vers 1866. Dans sa proximité on trouve également une croix du XVIe siècle. Sur la fontaine, une croix porte la date de 1684 ainsi que l'inscription : " LA CROIX ELEVEE PAR LE MOISNE DE St JEAN DE VILLENARD ".

1101-01-01 09:47:40

Croix de la Motte

Elle laisse à penser qu'elle date du Moyen-Age, on l'associe également à l'ordre de Malte.

1280-01-01 00:00:00

Les Carmes 1280-1365

Ploërmel fut la première ville de Bretagne à accueillir la communauté des Carmes. La toute première congrégation s’installa pour sa part en Palestine en 1185. Jean, comte de Richemont, fils du duc de Bretagne Jean I dit « le bon », revint en Bretagne lors de la sixième Croisade. Il ramena deux clercs et les logea provisoirement dans des bâtiments annexes de l’hôpital en direction de Josselin. Nous sommes à la fin du dernier quart du XIIIe siècle, en 1273. Symboliquement, la prise de possession des Pères Carmes consista dans l’implantation de trois croix (à l’image du Saint-Sépulcre de Jérusalem). Ces croix furent déplacées au XVIIIe siècle au cimetière de la Chapelette. C’est du moins ce que rapporte la tradition. Les religieux construisirent ensuite sur cet emplacement une petite chapelle. Cette occupation ne fut que provisoire. En 1280, le comte de Richemont fit bâtir le couvent sur un terrain appartenant à l’un des seigneurs locaux les plus importants, les De Molac. Il est à noter que le comte devint duc en 1284. Le cloître comprenait en outre le réfectoire et le logement des Pères Carmes, une hôtellerie et les logements des ducs. Les Pères Carmes y aménagèrent en 1296. De cet ensemble, il faut surtout retenir le rôle joué par les ducs de Bretagne en qualité de mécène. Les Ducs financent les constructions et fondent au sens propre du terme la communauté pour 25 religieux. Les ducs attribuent également une rente de 100 livres ainsi que des privilèges notamment ceux de moudre aux Moulins-aux-ducs et d’exemption du droit de péage à l’entrée de la ville de Ploërmel. Ces privilèges sont mentionnés dans des documents datant de 1304 et 1305 et aujourd’hui conservés aux Archives Départementales de Loire-Atlantique (ils peuvent être consultés à la médiathèque sous une forme contemporaine) et portent la marque de Jean II. Ce dernier par ce geste renforce sa volonté d’être enterré à Ploërmel et confirme l’importance de la ville sur un plan politique mais également militaire, nous le verrons plus loin. Jean II sera finalement inhumé le 16 décembre 1305 à l’âge de 66 ans. Le successeur de Jean II, Arthur II, mourut à son tour en 1312. Il poursuivit le geste de son père, en y transférant son cœur. Par la suite, le fils d’Arthur II, Jean III, confirma cette tradition à sa mort mais également de son vivant en réaffirmant les privilèges de la communauté en 1318. A sa mort en 1341, il souhaita à son tour être inhumé aux Carmes. Le monument consacré ne sera finalement réalisé et monté qu’en 1365 par son neveu, le duc Jean IV. Par la suite, l’ensemble des ducs (Jean IV, Jean V) et le roi Charles VIII, époux d’Anne de Bretagne garantirent les privilèges ; soit du XIVe au XVe siècle. "Actuel édifice construit à partir de 1601, achevé vers 1622 : consécration de l'église. En 1790, expulsion des carmes et destruction de l'église. A la fin du 19e siècle, on y installa un collège puis un séminaire. La chapelle actuelle est construite en 1888. Restauration du cloître en 1980-1984". A lire aussi : Les Tombeaux des ducs.

1294-01-01 00:00:00

La Revue d'Ost

En août 1294, le puissant duc de Bretagne, Jean II convoque l'armée ducale à Ploërmel. Il s'agît d'une démonstration de force à l'égard des puissances voisines. C'est également un évènement considérable puisque la fine fleur de la chevalerie bretonne y est conviée, accompagnée en cela par une foule de serviteurs.

1304-01-01 00:00:00

Les Tombeaux des ducs

La présence des tombeaux des ducs de Bretagne est intimement liée aux Carmes. La présence des tombeaux aujourd'hui à l'église paroissiale conclue un cycle de déplacements des sépultures qui débute dès le XVIe siècle. Ainsi Les ducs ont financé la construction du couvent des Carmes de Ploërmel et fondent au sens propre du terme la communauté pour 25 religieux. Les ducs attribuent également une rente de 100 livres ainsi que des privilèges notamment ceux de moudre aux Moulins-aux-ducs et d’exemption du droit de péage à l’entrée de la ville de Ploërmel. Ces privilèges sont mentionnés dans des documents datant de 1304 et 1305 et aujourd’hui conservés aux Archives Départementales de Loire-Atlantique (ils peuvent être consultés à la médiathèque sous une forme contemporaine) et portent la marque de Jean II. Ce dernier par ce geste renforce sa volonté d’être enterré à Ploërmel et confirme l’importance de la ville sur un plan politique mais également militaire, nous le verrons plus loin. Jean II sera finalement inhumé le 16 décembre 1305 à l’âge de 66 ans. Le successeur de Jean II, Arthur II, mourut à son tour en 1312. Il poursuivit le geste de son père, en y transférant son cœur. Par la suite, le fils d’Arthur II, Jean III, confirma cette tradition à sa mort mais également de son vivant en réaffirmant les privilèges de la communauté en 1318. A sa mort en 1341, il souhaita à son tour être inhumé aux Carmes. Le monument consacré ne sera finalement réalisé et monté qu’en 1365 par son neveu, le duc Jean IV. Par la suite, l’ensemble des ducs (Jean IV, Jean V) et le roi Charles VIII, époux d’Anne de Bretagne garantirent les privilèges ; soit du XIVe au XVe siècle. L’étude la plus complète sur les tombeaux des ducs se trouve dans l’ouvrage intitulé « Art, Société et Politique au temps des Ducs de Bretagne » de Jean-Yves Copy (ouvrage disponible sur demande à l’accueil). On peut y lire qu’il subsiste en Haute-Bretagne une profonde différence artistique entre le Nord et le sud. Les ducs importeront alors d’autres modèles esthétiques notamment ceux sous tutelle parisienne et capétienne. Nous sommes alors au XIIIe siècle. Cette importation se reflète notamment de manière originale dans la création massive de monuments en marbre. L’utilisation du matériau n’est pas nouvelle. Les monuments funéraires dédiés à Jean II et Arthur II témoignent de ce changement. Jean-Yves Copy nous dit : « Le port du bouclier sur la hanche, les mains jointes, les dimensions normales suffisent à démontrer qu’il s’agit de tombeaux d’origine parisienne. ».(…). Le tombeau du duc Jean II présente également des similitudes avec ceux royaux de Saint-Denis : « la forme de la coiffure, le visage juvénile et assez idéalisé, le réalisme du costume militaire, auxquels s’ajoute, du point de vue technique, le fort relief qui s’apparente à celui de la statuaire ». Cette similitude se retrouve également par le lion placé sous les pieds des personnages ainsi que la base agrémentée de personnages en demi-relief. « D’autres éléments sont plus tardifs et constituent autant d’affinités avec la représentation de Louis de France, comte d’Evreux et époux de Marguerite d’Artois, mort en 1319 : l’affaissement du coussin sous la tête, l’ouverture de la cotte d’armes, la présence de grèves sur les jambes, le même emplacement du bouclier et de l’épée (…) ». Plus insolite est l’installation d’un monument funéraire ducal à Ploërmel liée à la venue des Carmes, amis de Jean II, et témoignant de la volonté du pouvoir ducal de manifester sa présence en dehors du Vannetais et du pays nantais, dans une ville de Haute-Bretagne plus centrale. Ces œuvres vont trouver écho dans l’aristocratie immédiate des ducs dont les plus prestigieuses notamment au sud de la Haute-Bretagne se rencontrent dans les monuments d’Aliénor de Chateaubriand et Jeanne de Léon. « La continuité se mesure aussi à l’influence des tombeaux ploërmelais. Sur l’œuvre peu connue de Bourgneuf, l’emploi de deux marbres, blanc et noir, pour les gisants semblent les mêmes qu’à Ploërmel et à Nantes, pour les œuvres antérieures, de facture parisienne et appartenant à Aliénor de Châteaubriant et à Blanche de Bouville. Le réseau des alliances et des liens familiaux suscite d’autres rapprochements. Ainsi, les seigneurs du Crévy ont leurs armes à Ploemel, sur la plate-tombe de Pierre de Broérec, mort en 1340 à Saumur. Le schéma de cette œuvre est composite. D’abord l’abondant décor héraldique, formé de 27 écussons, peut être dû à l’influence des tombeaux limousins. C’est au monument funéraire du duc Jean II et à l’art parisien de la fin du règne de Saint Louis qu’il faut rapporter la position des mains jointes, le port du bouclier à la hanche et notamment les anges et les pleurants, caractérisés par leur juvénilité, leur élégance et leurs poses maniérées. La tête du gisant contraste d’autant plus par son individualité : elle est grosse, de forme rectangulaire, encadrée par des cheveux peignés de la même façon que ceux du gisant du duc Jean II, mais les traits sont plus graves qu’à Ploërmel. Le tombeau du duc Jean III est un autre témoin de ce renouvellement de la sculpture funéraire parisienne. Le gisant ne nous semble pas aussi tardif qu’on a bien voulu le dire. Il est vrai que l’analyse du costume impose un certain décalage par rapport aux représentations des ducs Jean II et Arthur II mais l’écart ne doit pas être exagéré. Le haubert de mailles est maintenu et le renforcement de la protection des membres limité à l’addition de genouillères et de solerets. A Bruxelles, deux panneaux de vitrail comportent une représentation similaire qui a été datée « de 1350 ». (…). La datation du tombeau du duc Jean III repose aussi sur l’analyse stylistique. Par rapport aux gisants des ducs Jean II et Arthur II, le changement véritable est technique : un relief moins affirmé envahit progressivement, à partir de 1335, la sculpture funéraire d’origine parisienne représentée (…), le passage de la statue couchée au gisant se réalise. Cette innovation a des répercussions sur la facture des têtes. Les visages deviennent progressivement plus réalistes. Celui du duc Jean III porte encore la facture de l’idéalisme antérieur : il est légèrement souriant et impersonnel. On appréciera cependant les fossettes créées autour de la bouche, le menton et le cou un peu lourds. S’il n’a pas la force et la vigueur de celui du gisant du roi Philippe VI de Valois, dû à André Beauneuveu, il l’annonce cependant. L’écart entre ces deux œuvres n’est pas très grand : le dessin des yeux est identique, la chevelure est peignée de la même façon, la bouche est un peu boudeuse. Le tombeau de Ploërmel nous paraît donc occuper une place intermédiaire entre les deux commandes royales de 1327-1328 et de 1364. L’examen du dais permet de réduire l’écart. Il est d’abord composé et décoré comme celui du tombeau de Jeanne de France, morte en 1349, conservé à Saint-Denis. Autre concordance, la thématique du Couronnement de la Vierge qui orne à Ploërmel le revers du dais est nouvelle dans la sculpture funéraire et inspire à la même époque le tombeau d’un évêque du limousin, Bernard Brun, mort en 1349. Les liens étroits entre le Vicomté de Limoges et le Duché de Bretagne permettent d’accréditer une date semblable pour les deux tombeaux, sans qu’il soit possible d’identifier le prototype ». « Le Duc de Bretagne Jean II, mort à Lyon, le 16 novembre 1305, fut mis dans un sac de cuir et enfermé dans un cercueil de plomb, puis transporté à l’église des Carmes de Ploërmel, où il reçut la sépulture le 16 décembre suivant. Son tombeau en marbre noir, orné d’arcatures, portait la statue du prince en marbre blanc. Le duc est représenté la tête nue, les mains jointes, le corps revêtu d’une cotte de mailles sous une cotte d’armes ; au côté gauche il porte une épée et un bouclier, sur lequel figure l’échiqueté de Dreux avec un franc quartier de Bretagne ; les jambes sont garnies de grèves et les pieds reposent sur un lion. (…) Le duc Arthur II, mort en 1312 au château de l’Isle, eut une double sépulture : son cœur fut porté à Ploërmel et déposé dans le tombeau de son père Jean II ; son corps fut amené à Vannes et inhumé au milieu du chœur des Frères Cordeliers, on lui éleva un tombeau, et on y plaça une statue de marbre blanc, semblable à celle de son père. Cette statue a été brisée à la Révolution et il n’en reste plus qu’un fragment conservé au Musée Archéologique. On voit aussi aux Carmes de Ploërmel, les statues en Kersanton des deux dames du Crévy. Elles sont représentées les mains jointes, les manches étroites, le manteau sur les épaules, et la coiffure du XIVe siècle. La première est Aliénor de Châteaubriant, femme de Bonabes de Derval ; la seconde, Jeanne de Léon, veuve d’Olivier II, vicomte de Rohan, et femme de Jean Derval. Celle-ci morte en 1337, porte une mince couronne, pour rappeler sans doute son titre de vicomtesse de Rohan. Le 30 avril 1341, mourut à Caen le duc de Bretagne Jean III, à l’âge de 55 ans. Son corps fut mis dans un cercueil de plomb, puis transporté à Ploërmel, et inhumé dans l’église des Carmes, à côté de son aïeul. La guerre de Succession qui suivit sa mort, empêcha de lui élever un monument. Mais son neveu Jean IV, ayant remporté la bataille d’Auray en 1364, lui fit ériger un tombeau en marbre noir, et placer au-dessus sa statue en marbre blanc. Cette représentation rappelle celle de Jean II, sans son ensemble, et n’en diffère que par une légère couronne et un semis d’hermines sur le bouclier et sur la cotte d’armes. Elle est aujourd’hui dans l’église paroissiale de Ploërmel. (…). Un autre tombeau contemporain (XVIe siècle), mais beaucoup plus riche, est celui de Philippe de Montauban et de sa femme, aux Carmes de Ploërmel. C’est un mausolée de Kersanton, orné de douze statuettes, séparées par de petits contreforts. Sur la table supérieure reposent la statue du défunt et de sa femme Anne du Chastelier(…). » Les ducs ne sont pas les seuls à bénéficier de privilèges au sein du couvent. Les seigneurs locaux (voir panneau 2) sont également présents dès le XIVe siècle. Ils occupent les chapelles latérales de l’édifice avec enfeus, fondent des messes et participent à la vie du couvent par des rentes. Ces prééminences s’expriment également dans le choix des saints patrons de ces familles et dans le droit pour ces dernières à exposer leurs armes ou blasons. Outre les tombeaux des ducs, on trouve également ceux des familles nobles au sein du couvent des Carmes. On retrouve ici comme dans tous les édifices religieux cette volonté d’imiter le geste du souverain et d’imposer dans l’espace religieux le pouvoir politique. Ces familles sont les suivantes (ordre chronologique) : •De Beaumont qui fonda en 1309 la chapelle de Sainte Catherine avec enfeu et inhumation. •De Molac à une date inconnue qui une fonda chapelle (vocable non précisé) avec inhumation. •De Derval et du Crévy qui fondèrent entre 1333 et 1338 chapelle et enfeu. •De Beaumanoir de Loyat et de Tinténiac qui fonda la chapelle dédiée à Saint Fiacre avec inhumation. •De Montauban du Bois de la Roche et Du Chastellier qui fondèrent la chapelle Notre-Dame de la Recouvrance avec inhumation. •Picaud fonda la chapelle à double vocable Saint Antoine et Saint Julien vers 1390. •Le Parcheminier fonda la chapelle de Sainte Anne avec inhumation. •Le Douarain fonda chapelle (vocable non précisé) vers 1480. •De Lanvaux, chapelle dédiée à Saint Sébastien et Saint Martin vers 1514. •De Trégaranteur et du Rogier vers 1454 fondèrent la chapelle Saint André près de la sacristie.Ces noms de famille changent par la suite au gré des alliances matrimoniales. La destruction du premier couvent des Carmes est intimement liée à la guerre de la Ligue. Ce mouvement dit aussi de la Sainte Ligue ou Sainte-Union est l’expression politique et religieuse des catholiques français entre 1576 et 1594 en réaction au protestantisme. Animé par le duc de Guise à son origine, elle atteint son paroxysme après l’assassinat de celui-ci à Blois en 1588. Henri III qui cristallise cette rébellion sera assassiné à son tour et son suiveur Henri IV sera obligé d’adjurer sa foi protestante après 1594. En Bretagne, ce mouvement est représenté par le Duc De Mercoeur qui s’oppose alors au roi. Le pays sera ravagé notamment par le célèbre brigand de la Fontenelle. Ploërmel n’échappe pas aux destructions. C’est ainsi qu’en 1592, le premier couvent est démoli. Les textes les plus anciens mentionnent notamment l’acharnement de la soldatesque à détruire les monuments funéraires, en particulier ceux des ducs de Bretagne. Toutefois, si cet acharnement ne peut être nié, il n’en reste pas moins que les mutilations ne furent pas aussi conséquentes. Cette destruction correspond également à un souci stratégique. En effet, les Carmes se trouvent hors des murailles de la ville et cette situation nuit à la défense en masquant la progression de l’ennemi et en ne permettant pas aux éventuels assiégés de pouvoir faire feu. La décision fut prise par le Prince de Dombes, lieutenant du roi, qui ordonna la destruction. Un inventaire fut fait et les Pères Carmes s’installèrent au prieuré de Saint Nicolas en Ploërmel, le 22 novembre 1592. Le XVIIe siècle marque un changement profond par rapport à l’instabilité du XVIe siècle. C’est dans cette période calme, que le couvent des Carmes fut rebâti en 1622, que les Ursulines et les Carmélites furent fondées et qu’un nouvel hôpital fut bâti. Cette reconstruction reproduirait, en croire les textes les plus anciens les plans initiaux. Toutefois, de nombreuses sources font mention des procès entre seigneurs locaux et population d’une part et Pères Carmes d’autre part. Il est notamment question des prééminences seigneuriales et des actions des Pères parfois déconcertantes (pourquoi par exemple déplacer certains tombeaux de nuit ?). Les tombeaux furent déplacés lors de la destruction du premier couvent au prieuré Saint Nicolas. Le nouvel édifice accueillera une fois encore ces mêmes tombeaux. Durant cette période d’autres tombes furent aménagées comme en témoignent des procès-verbaux du XVIIe siècle opposant notamment la communauté aux seigneurs issus des familles anciennes ; ces monument funéraires empiétant parfois sur leurs chapelles privatives. Les Pères Carmes acceptaient en effet ces monuments funéraires bien volontiers puisqu’ils leurs procuraient des rentes. Durant la période révolutionnaire, le couvent des Pères Carmes sera dépecé et acquis par plusieurs particuliers au nom de la vente des biens nationaux. Cette transaction est légalisée par un décret en date du 2 novembre 1789. Les biens nationaux désignent les possessions de l’Eglise (bâtiments, objets, terres agricoles, bois et forêts) mais aussi de la noblesse. Leurs ventes correspondent à la crise financière issue de la Révolution. Les Pères seront donc expulsés en avril 1790 et les tombeaux déplacés ou détruits. On trouve ainsi la liste des différents acheteurs : •29 décembre 1790 : une maison avec buanderie et jardin au nom de Mme Méat (3250 livres). •Maison et terre du Thabor au nom de M. Cartron (1430 livres). •Maison auprès du portail au nom de Voirdyc (2425 livres). •Métairie de l’Abbaye-aux-Oies en Guillac à M. Gayet (12000 livres). •18 avril 1791 : Le pré de Planté à M. Dubreton (Paul-Julien Dubreton, lieutenant du maire de Ploërmel, époux de Marie-Jeanne Le Guen, et père du général-baron Dubreton, né à Ploërmel en 1773, mort à Versailles en 1855] pour 1826 livres. •19 novembre 1792 : le pré des Moins à Guibourg à M. Le Breton (1100 livres). •5 février 1794 : le petit jardin muré à Mme La Motte (2000 livres). •23 août 1798 : l’église, le couvent et l’enclos à M. Robert (210529 livres). Ce dernier acquéreur n’est autre que le maire de Ploërmel en 1792. Il fera démolir l’église, vendre les matériaux et murera la partie dédie aux ducs. De cette période particulièrement violente, on notera la démolition et le déplacement des restes funéraires. Toutefois, il ne faudrait pas imputer à la seule Révolution la dégradation des œuvres, comme nous le verront plus loin. Enfin on mentionnera l’existence en ces lieux avant rachat dans un premier temps d’un casernement de cavalerie puis d’une fabrique de salpêtre (élément constitutif de la poudre noire). L’accalmie relative du XIXe siècle, l’augmentation considérable de sociétés savantes consacrent à Ploërmel de nouvelles perspectives pour les Carmes. En effet, nombreux sont les travaux sur la résidence des Carmes à Ploërmel ainsi que sur les gisants, héraldiques des puissants de l’époque. La production de livres qui pour beaucoup se copient offrent toutefois une vision positive des faits et introduisent la notion de patrimoine. C’est dans ces conditions qu’en 1814, M. de Curzay, sous-préfet de Ploërmel (Ploërmel restera sous-préfecture jusqu’en 1926), adresse une correspondance à M. Robert. Le préfet avait alors demandé à M. de Curzay de faire rétablir les dépouilles des ducs dans un lieu saint et à M. Robert de faire dons des effigies ducales. Un acte administratif en date du 31 août 1814 fut dressé par les différentes parties et un inventaire fut fait des donations, l’église paroissiale étant choisie pour y recevoir l’ensemble : •Une statue intacte de marbre blanc représentant Jean II, duc de Bretagne. •Une autre statue de marbre blanc, représentant Jean III, duc de Bretagne, ayant les jambes brisées et les mains absentes. •Une couronne ducale de marbre blanc. •Diverses pièces devant faciliter la restauration. La translation des ossements se déroula en septembre 1814, une foule immense étant réunie pour cette occasion. Mais d’autres statues restèrent dans l’écurie de ce qui était alors le Petit Séminaire. Parmi tous les tourments du XXe siècle, le premier à marquer significativement Ploërmel reste la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat promulguée le 9 décembre 1905. Cette loi prévoyait notamment l’inventaire des biens de l’Eglise sur le territoire français ; les départements de l’Ouest furent les témoins de violentes oppositions entre cléricaux et laïcs, notamment parce que ces inventaires bafouaient selon les catholiques certains rites sacrés (ouverture du tabernacle par exemple). Il fallut avoir recours à l’armée pour mettre à exécution la loi ; encore qu’à Ploërmel on se souviendra longtemps de l’épisode des Quatre soldats. Seul le marquis de Bellevue à l’origine d’une monographie sur la ville de Ploërmel mentionne le vol et la ruine occasionnés par cet inventaire. On restera par conséquent prudent. La Première Guerre Mondiale vient frapper par la suite la ville de Ploërmel fauchant avec elle de nombreux natifs de la commune et des environs. Les Carmes deviennent durant un temps un « camp » pour résidents d’origine étrangère ; à savoir de nationalités étrangères ou du Nord et de l’Est de la France. On craignait en effet l’espionnage. Cet épisode ne dura guère longtemps. Durant la Seconde Guerre Mondiale, l’établissement poursuivit sa fonction scolaire. L’un des bombardements de 1944 eut d’ailleurs raison d’une partie de l’édifice, fort heureusement les élèves s’étaient mis à l’abri dans l’actuel passage des Carmes. En 1984, la municipalité en place souhaitait alors réorganiser les lieux et y installer notamment la bibliothèque. Ce sera chose faite en 2005 avec l’ouverture de la médiathèque le 19 septembre 2006. Des moines, il ne reste sans doute que le goût immodéré pour l’écriture et la lecture. (Extrait de l'exposition consacrée au Couvent des Carmes, médiathèque de Ploërmel).

1329-01-01 00:00:00

PLOERMEL AU BAS MOYEN-AGE

Cette période particulièrement dense se caractérise sur le plan politique par l’ouverture de la Guerre de Succession (de 1341 à 1364) qui oppose deux prétendants au Duché de Bretagne mais aussi Français et Anglais qui s’engagent dans le conflit (cette guerre est étroitement liée à la Guerre de Cent ans (de 1337 à 1453). C’est ainsi qu’en 1351 se déroule le fameux Combat des Trente aux environs de Ploërmel. En 1381, la neutralité du duché est reconnue au prix de l’allégeance du Duc au souverain français, les Anglais se retirent. Durant le siècle suivant, le pouvoir ducal se renforce (administrativement) au détriment de l’aristocratie. On peut aisément imaginer les répercussions que ce conflit a produit sur la vie des habitants tant en matière économique que démographique.

1401-01-01 00:00:00

Croix aux morts

Cette croix, bâtie au XV-XVIe siècle, à la particularité d'être dénuée de son fût. Représentant le Christ en croix, elle est inscrite aux Monuments Historiques depuis le 30 mai 1927. Elle se situe sur une propriété privée en direction de Guer. Elle porte également une inscription : "P.ROULIN 16.. " (ce qui suppose une réutilisation tardive).

1401-01-01 00:00:00

Eglise Saint-Armel

Classé au titre des monuments historiques en 1840, l'édifice actuel a été de nombreuses fois remanié. Sa date de construction remonte au début du XVe siècle. Elle suit un plan en forme de croix latine. Le clocher s'effondra en 1508 et fut reconstruit sous sa forme actuelle. Fondateurs et seigneurs ayant prééminences sont bien connus. L'église paroissiale, par la richesse de son mobilier, de son architecture mériterait à elle seule une longue description. Le lien qui suit permet de s'en faire à défaut une bonne idée.

1402-01-01 00:00:00

PLOERMEL A LA RENAISSANCE

Malgré toute la période d’indépendance du duché au XVe siècle, ce dernier est officiellement rattaché au Royaume de Bretagne via le mariage de la Duchesse Anne de Bretagne avec le Roi de France Charles VIII. La région est également secouée par la Guerre de la Ligue (entre 1576 et 1594), d’origine religieuse et opposant les catholiques aux protestants. Ploërmel est alors régulièrement le théâtre des affrontements. Toutefois à compter du XVIe siècle, la Bretagne connaît alors son « âge d’or » dont l’une des manifestations les plus probantes consiste en l’édification de monuments religieux mais également de manoirs (dont certains n'existent plus).

1429-01-01 19:26:40

Chapelle Saint Antoine

Elle fut fondée par le Duc Jean V de Bretagne en 1429. Son plan est rectangulaire, construite en grand appareil avec des contreforts et des fenêtres à meneaux flamboyants. On peut y voir un jubé en bois peint avec le Christ en croix, la Vierge et Saint-Jean. On retrouve également une statue de Saint-Antoine. Deux écussons sont à signaler : le premier, aux armes de Mgr. Jean l'Espervier, évêque de Saint-Malo de 1450 à 1486 : « d’azur au sautoir engreslé d’or, accompagné de quatre besants de même » [Note : Ces armes existent sur un des vitraux de la chapelle Saint-Armel, en l’église de Ploërmel, et au-dessus de la porte de l’église de Saint-Léry] ; le second, aux armes des Lopriac, seigneurs de la Ville-au-Voyer, près de la chapelle Saint-Antoine et de la Haute-Touche, en Monterrein, de 1637 à 1754 : « de sable au chef d’argent chargé de trois coquilles de gueules ». Deux foires se tenaient jadis chaque année dans le placis autour de la chapelle Saint-Antoine, le 11 juillet, jour de la fête de Saint-Benoist et le 15 novembre, jour de la fête de Sainte-Eugénie. Elle aurait été bâtie sur un lieu désigné comme "le perron de Saint-Armel", lieu depuis lequel avait lieu de le prêche. Il y a lieu de penser que ce monument ou perron consistait en des vestiges mégalithiques.

1501-01-01 00:00:00

Chapelle de la Trinité

Située au Clos Havard, la chapelle date du XVIe siècle. On y trouvait jadis le blason des Le Prestre.

1501-01-01 00:00:00

Chapelle Saint-Maur

Chapelle datant de la première moitié du XVIe siècle et remaniée notamment en 1871. Il s'agit d'une ancienne chapelle seigneuriale liée au Hino, elle fut fondée par la famille Quéjeau.

1501-01-01 00:00:00

Manoir de Saint-Malo

Ancienne propriété ducale (mentionnée en 1257 sous le règne de Jean I), cédée aux Rohan qui construisent l'actuel manoir au 16e siècle, très remanié. Dans le courant du XVIIe siècle, le manoir devient la propriété des Ursulines de Ploërmel. (Propriété privée).

1501-01-01 00:00:00

Manoir du Clos-Hazel

Le manoir date de la première moitié du XVIe siècle. Il sera plusieurs fois remanié pour conservé de nos jours l'aspect qu'on lui connaît. Son premier propriétaire connu, issu de la famille Hazaye, figure comme l'un des démolisseur des Carmes (1592). (Propriété Privée). Le premier manoir est cité dès 1395 (Réf. Archives départementales de Loire-Atlantique B 1973/4).

1501-01-01 00:00:00

Chapelle et croix dite de la Croix Marie

Cette chapelle date du quatrième quart du XVIe siècle. Il s'agît d'une chapelle privative et dépendante du manoir de la Gaudinais comme en témoigne la mention :"1582 Marie de Coëtlogon épouse de François du Gué". La croix qui la jouxte date elle du XVIIe siècle. (Propriété privée).

1501-01-01 00:00:00

Croix de Roblin

Cette croix inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1927 date du XVIe siècle. "Croix calvaire en granit avec, sur une face, le Christ en croix entre la Vierge et Saint-Jean ; sur l'autre, une Pietà. Socle quadrangulaire orné, sur une face, de la mise au tombeau ; sur l'autre face, du portement de croix. Les deux autres faces présentent une châtelaine et un chevalier" dans une mise au tombeau.

1501-01-01 00:00:00

Manoir de la Motte

Construction édifiée au XVIe siècle, il sera plusieurs fois remanié notamment au XVIII et XIXe siècles. On y trouve adjoint une chapelle privative sous le vocable de saint-Nicodème (édifiée au XVIIIe siècle). Plusieurs familles si succèdent dont : Henry du Quengo, de Hardouin, du Boishélio, du Hardat et au XVIIIe siècle aux Fablets puis Peshards. (Propriété privée).

1501-01-01 00:00:00

Manoir de Boyac

"Le manoir est une construction en schiste et granit du début du 17ème siècle. L'ensemble bâti associe un corps de logis et des communs placés de part et d'autre d'une cour de plan carré entièrement close et cantonnée de pavillons d'allure défensive. Une avant-cour également ceinte de murs ainsi que l'enclos d'un ancien jardin complètent l'ensemble. A l'intérieur, la demeure a conservé son organisation spatiale d'origine ainsi que des cheminées monumentales en granit". L'ensemble est inscrit au titre des Monuments Historiques depuis 2011 (Propriété privée). La croix non loin date du XIXe siècle et porte la mention :" 1850 Dieu seul Les Frères de l'Instruction Chret. " Le manoir est pourtant attesté dès la fin du XVe siècle (Ref. Archives de Loire-Atlantique B 1973). L'aveu donné pour celui-ci en précise la disposition.

1501-01-01 00:00:00

Croix route de Guillac dite de Guibourg

Croix calvaire à bannière, en granit sculpté présentant, sur une face, la crucifixion, sur l'autre le couronnement de la Vierge. Quatre saints sur le fût, ainsi que des lacs d'amour. Inscrite au titre des Monuments Historiques en 1927.

1501-01-01 00:00:00

Croix de chemin de la Mare Faraud

Il s'agit d'une croix calvaire en granit, datant du XVIe siècle. D'un côté est présenté la crucifixion, de l'autre le couronnement de la vierge. Quatre saints sont sur le fût, ainsi que des lacs d'amour. Elle est inscrit par arrêté aux monuments historiques depuis le 30 mai 1927.

1501-01-01 00:00:00

Croix Dom Jan

Croix construite au XVIe siècle et représente le Christ crucifié, ainsi que la Vierge de Pitié. D'une taille égale à 3,62m et faite en granit, cette croix est inscrit aux monuments historiques depuis 1927. Elle se situe à 400 mètres à l'est de l'Hôpital Bezon.

1501-01-01 00:00:00

Ancien hôtel des Ducs de Bretagne

Si l'édifice actuel correspond au XVIe siècle, les ducs semblent avoir utiliser le lieu dès le XIVe siècle. Nombreux sont les actes importants qui y furent signés. Cette maison est en partie inscrite au titre des monuments historiques depuis 1925 et confirmée au classement dès 1931. Elle a été fortement remaniée et constitue une propriété privée. Contrairement à l'image, l'Hôtel se situe en face.

1501-01-01 11:52:56

Ancien Hôtel Le Gouesbe dite maison des quatre soldats

Située place de L'union, cet ancien hôtel aujourd'hui café, date du XVIe siècle (1593). Il est inscrit depuis 1928.

1501-01-01 11:52:56

Croix de Villenard

Cette croix ancienne en schiste a été inscrite aux Monuments Historiques depuis le 30 mai 1927. Elle date probablement du XVIe siècle.

1520-01-01 00:00:00

Château de Malleville

"Ensemble de bâtiments dont la majeure partie a entièrement été remaniée au XIXe siècle. Le château présente un plan général en U avec une façade régulière. Au sud, un pavillon est pris dans l'aile Est et une tourelle (XVe siècle) est engagée dans le grand corps central. D'origine médiévale, la tourelle est circulaire et découronnée. La chapelle se compose d'une petite nef terminée par un chevet à trois pans coupés. Les verrières datent de sa construction (1520)". La chapelle - fut construite vers 1520 pour Yvon Audran en expiation du meurtre de son frère Marc - et le calvaire - qui date du XVIIIe siècle - sont inscrits depuis 1973. On remarquera également le colombier datant du XVIIIe siècle. (Propriété privée). On trouve les premières mentions dès le XIVe siècle, puis en 1500 (Réf. Archives de Loire-Atlantique B 1975).

1586-01-01 09:47:40

Maison dite des Marmousets

Bâtie en 1586, cette maison à pans de bois est de loin la plus remarquable des constructions du XVIe siècle. Son nom provient des personnages sculptés de part et d'autre. Elle est classée aux monuments historiques depuis 1927.

1601-01-01 00:00:00

Chapelle de Saint-Roch

La chapelle fut fondée au XIVe siècle mais sera reconstruite au XVIIe siècle par la famille Picaud. On y retrouve également un blason dit de Lémo ainsi que celui des Picaud. Elle est également inscrite partiellement au titre des Monuments historiques depuis 1927. La fontaine fut construite en 1832. La croix date peut-être du XIVe siècle (1301-1400).

1601-01-01 00:00:00

Manoir de la Ville Gauthier

Construit durant la première moitié du XVIIe siècle. (Propriété privée).

1601-01-01 00:00:00

Fontaine de saint Armel

La fontaine et son bassin passent pour avoir été bâtis au XVIIe siècle. L'ensemble est classé au titre des monuments historiques en 1948 et se situe sur un terrain privé. On notera le réemploi d'une ancienne pierre armoriée.

1601-01-01 00:00:00

Croix de chemin dite du Nolf

Croix en granite de 3,04 mètres. Elle figure le christ en croix et une vierge à l'enfant. Le tout est surmonté d'un dais.

1601-01-01 00:00:00

Manoir du Brango

Manoir édifié au XVIIe siècle (première moitié). Le lieu est pourtant occupé précédemment par les Brunel au XVIe siècle puis les Robert au XVIIe siècle. (Propriété privée). Ici encore, le manoir est mentionné au XVe siècle toujours dans un aveu. (Réf. Archives Départementales de Loire-Atlantique B 1973/1).

1601-01-01 00:00:00

Manoir dit de Barbotin

Manoir construit dans le premier quart du XVIIe siècle. Il existait une autre construction puisque l'on retrouve des traces de la seigneurie dès le XVIe siècle. (Propriété privée).

1601-01-01 00:00:00

Chapelle Saint-Joseph et fontaine de dévotion

Chapelle construite dans le courant du quart du XVIIe siècle (1632). Elle se situe non loin de Grancastel et comprend également une fontaine.

1601-01-01 00:00:00

Ancienne métairie noble de Grancastel

Édifié au XVIIe siècle, la métairie est aujourd'hui une propriété privée. Le porche fut détruit en 1939. Le premier manoir est cité dès le XVe siècle (Réf. Archives Départementales de Loire-Atlantique B 1978).

1601-01-01 00:00:00

Manoir de la Gaudinais

Le manoir est aujourd'hui détruit mais il fut le siège de l'une des plus importantes seigneuries de Ploërmel dès le XIIe siècle sous la férule des Derval. Il acquiert le titre de châtellenie en 1494. Voir article relatif à la Chapelle Marie. La première mention du manoir vérifiable date de 1407 (Ref. Archives Départementales de Loire-Atlantique B 1974).

1601-01-01 00:00:00

Couvent des Carmélites

"Fondation du couvent en 1625, construction à partir de 1627 ; l'aile nord porte la date 1649 ; la chapelle construite plus tardivement fut achevée en 1702 ; expulsion des carmélites en 1792. Les Ursulines occupent les bâtiments entre 1811 et 1904. Les Carmélites de Ploërmel étaient une colonie des Carmélites de Vannes. Sa fondation eut lieu le 15 octobre 1627. Un aveu du 9 décembre 1676 donne d'intéressants détails sur l'état primitif de la maison et sur son développement : les bâtiments rangés autour d'un cloître carré, renfermaient en bas une cuisine, un réfectoire, une salle capitulaire, des parloirs... au premier étage, les cellules des religieuses, la lingerie, une salle de travail. La chapelle actuelle a été construite vers 1750.Inscrite au titre des Monuments historiques en 1987. Le site a été partiellement détruit par un incendie en 2006".

1601-01-01 00:00:00

Croix de chemin dite de Guyot

Cette croix jumelée passe pour avoir été construite par Guyot (menuisier à Bezon et dont le symbole professionnel -un équerre - figure sur la croix). Haute de 3,60 mètres, elle est réalisée en granite. Elle sera inscrite aux monuments historiques en 1927.

1601-01-01 00:00:00

Croix de chemin de la Couardière

Haute de 2,35 mètres, cette croix en schiste a été réalisée au XVIIe siècle. On ignore qui fut son constructeur. Elle représente le christ et ses cinq plaies.

1601-01-01 00:00:00

Croix de chemin de Bezon

Érigée au XVIIe siècle, cette croix en granite est située sur terrain privée. Elle est haute de 1,07 mètre. Elle sera inscrite au titre des monuments historiques en 1927.

1601-01-01 00:00:00

PLOERMEL AU XVIIe SIECLE

« L’Age d’or » qui débute au XVIe siècle se poursuit en ce début de XVIIe siècle. Toutefois, l’ingérence du pouvoir absolu qui se renforcera sous Louis XIV conduit à de profonds changements économiques (colbertisme ou protectionnisme), sociaux (révoltes) et stratégiques. On remarquera également que la population augmente néanmoins en cette fin de XVIIe siècle (10% de la population française).

1601-01-01 00:00:00

Maison bigarrée (rue des Francs Bourgeois)

Bâtie dans le premier quart du XVIIe siècle, cette maison abrite désormais un commerce. Son aspect bigarrée provient de l'utilisation du schiste et du granite. Il s'agit d'une propriété privée.

1601-01-01 09:47:40

Manoir de Quéheon

Edifié au XVIIe siècle pour la famille Picault ou Picaud (selon les textes), il sera remanié notamment au XVIIIe siècle. La chapelle ainsi que le colombier ont disparu. (Propriété privé). La croix date probablement du XVIIIe siècle. Le manoir est mentionné dès 1373 jusqu'en 1578, date à laquelle il devient châtellenie.

1601-01-01 19:26:40

Manoir du Bois-Hélio

Il date dans ses parties les plus anciennes du XVIIe siècle. (Propriété privée). Toutefois, on trouve une mention plus ancienne en 1483 :"manoir et maison noble avec cour et jardin, bois de haute futaie (...) et chapelle" (Référence : Archives de Loire-Atlantique B1973). Les seigneurs du Bois-Hélio disposaient également du droit de haute justice (autrement dit de peine capitale).

1601-06-01 21:02:44

Manoir de la Touche

Il fut construit au XVIIe siècle puis remanié et agrandi au XIXe siècle. Il est actuellement compris dans le lycée du même nom.

Histoire et patrimoine de Ploërmel

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