Depuis les Accords de Matignon-Oudinot en 1988 et l'Accord de Nouméa en 1998, la Nouvelle-Calédonie est engagée dans un processus de décolonisation par étapes. Il conduira le 4 novembre prochain à un référendum d'autodétermination. Si les Calédoniens voient en 2018 l'année de l'avenir, ils se tournent aussi vers le passé. Il y a trente ans, le territoire était secoué par "les évènements" et le drame d'Ouvéa. La1ère donne la parole aux témoins de 1988.
Il y a trente ans, la Nouvelle-Calédonie était secouée par "les évènements" et le drame d'Ouvéa. Retour sur le contexte des années 80 dans l'archipel.
Le matin du 22 avril, des militants investissent la brigade de Fayaoué, à Ouvéa. Témoignages du gendarme Jean-Paul Lacroix, et d'Yvon Wanakame, ancien preneur d'otages.
Après la prise d'otages des gendarmes, l'île d'Ouvéa est interdite à la presse. Les journalistes sont tenus à l'écart. Témoignage de Walles Kotra, journaliste à RFO Nouvelle-Calédonie en 1988.
En Nouvelle-Calédonie, le 1er tour est marqué par un taux d'abstention de 83 % aux Iles Loyautés. Le socialiste François Mitterrand, président sortant, remporte 5% des suffrages dans l'archipel.
Alors que les onze otages retenus dans le sud d'Ouvéa sont libérés, Bernard Pons, ministre (RPR) des DOM-TOM, arrive sur place. Son témoignage.
Le FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak et Socialiste) tient une conférence de presse après la prise d'otages.Témoignage de Rock Wamytan, membre du FLNKS.
Des gendarmes sont toujours retenus en otage dans la grotte de Gossonah. Le substitut du procureur et le patron du GIGN sont à leur tour pris en otage. Témoignage de Philippe Legorjus.
Le député Maurice Nénou (RPCR) lance "un appel solennel" aux Calédoniens et au peuple français. Témoignage de Simon Loueckhote, membre du RPCR.
Dans les jours qui suivent la prise d'otages du 22 avril, gendarmes et militaires arrivent à la tribu de Gossannah. Témoignages de Paulo Wea et Maletha Touet, habitants.
Dans les jours qui suivent la prise d'otages du 22 avril, gendarmes et militaires arrivent à la tribu de Gossannah. Témoignages du lieutenant-colonel Alain Benson.
Dans les jours qui suivent la prise d'otages, le FLNKS est en pleine débâcle. Témoignage de Rock Wamytan, membre du FLNKS.
Le 2 mai 1988, le maire Jean Lèques lance ce mot d'ordre : "Nouméa, ville morte" par "solidarité avec les otages d'Ouvéa". Son témoignage.
Après l'arrivée des otages à la grotte de Gossanah, Jeno Wea fait partie des "porteurs de thé". Son témoignage.
Le 3 mai, le président de la République, François Mitterrand et son Premier ministre, Jacques Chirac, autorise tout deux l'opération Victor qui sera menée par le général Vidal. Son témoignage.
L'opération Victor est menée le 5 mai 1988 à la grotte de Gossanah. A l'intérieur, Benoît Tangopi fait partie des preneurs d'otages. Son témoignage.
: Au lendemain de l'assaut, le 6 mai 1988, les journalistes sont autorisés à se rendre à la grotte de Gossanah. Témoignage de Benoît Saudeau, rédacteur en chef à RFO Nouvelle-Calédonie en 1988.
Le 8 mai 1988, les dix-neuf militants indépendantistes tués à la grotte de Gossanah sont enterrés à Ouvéa. Lanessy Waïna enterre son frère, Amosa. Son témoignage.
Le 9 mai 1988, le président socialiste François Mitterrand est réélu avec près de 54 % des voix. Témoignage de Marie-Paule Robert, membre du PS local en 1988.
Après l'assaut du 5 mai, la polémique ne cesse d'enfler sur le bilan de cette opération Victor. Patricia Dianou est la sœur d'Alphonse Dianou. Son témoignage.
Le lieutenant-colonel Alain Benson est arrivé à la grotte de Gossanah dans l'heure qui a suivi la libération des otages. Son témoignage.
Les "dix-neuf enfants" d'Ouvéa ont été enterrés, le 8 mai 1988, au centre de l'île, dans la chefferie de Hwadrilla. Le grand chef Sikari Nigote témoigne.
Située dans l'Est de la Grande-Terre, Canala se divise sur la question de l'indépendance. Les tensions sont vives en mai 1988.
Noël Kabar fait partie de ceux qui ont dû fuir Canala en mai 1988. Son témoignage.
Gaston Nedenon est un proche du leader indépendantiste, Eloi Machoro. Il fait partie des jeunes militants indépendantistes de Canala. Son témoignage.
Le 18 mai 1988, un attentat vise un immeuble de la cité Pierre-Lenquette, à Nouméa. Témoignage d'Irène Mapéri, habitante de Montravel.
Après son élection François Mitterrand annonce l'envoie d'une mission du dialogue en Nouvelle-Calédonie. Témoignage d'Olivier Stirn, ministre des DOM-TOM en mai 1988.
Deux semaines seulement après le bain de sang à Ouvéa, la mission du dialogue est dépêchée en Nouvelle-Calédonie avec à sa tête Christian Blanc. Son témoignage.
Acteurs politiques, sociaux, religieux, économiques, la mission du dialogue va réaliser plus de 1200 entretiens. Elle rencontre notamment Gaston Hmeun, figure du monde syndical en 1988. Son témoignage.
Acteurs politiques, sociaux, religieux, économiques, la mission du dialogue va réaliser plus de 1200 entretiens. Elle rencontre notamment Melito Finau, membre de la délégation océanienne. Son témoignage.
Acteurs politiques, sociaux, religieux, économiques, la mission du dialogue va réaliser plus de 1200 entretiens. Elle rencontre notamment la communauté catholique. Le père Rock Apikaoua de l'archevêché de Nouvelle-Calédonie témoigne.
Dans les semaines qui suivent la tragédie d'Ouvéa, la tribu de Gossanah se referme sur elle-même. Des barrages sont érigés à l'entrée, les habitants sont prostrés. Figure de Gossanah, Maki Wea témoigne.
Après la tragédie, Ouvéa, va tenter de reprendre une vie normale, ou presque. Evelyne Capoa, directrice d'école, raconte le retour en classe des enfants.
Après la tragédie, Ouvéa, va tenter de reprendre une vie normale, ou presque. Gérald Benjamin, commerçant, raconte. Son témoignage.
Après la tragédie, Ouvéa, va tenter de reprendre une vie normale, ou presque. Ezeckiel Waneux, employé à La Poste raconte. Son témoignage.
Après la tragédie, Ouvéa, va tenter de reprendre une vie normale, ou presque. Jeno Jomessy, ancien pasteur, raconte. Son témoignage.
Après la tragédie, Ouvéa, va tenter de reprendre une vie normale, ou presque. Le père Rock Apikaoua raconte. Son témoignage.
Après la tragédie, Ouvéa, va tenter de reprendre une vie normale, ou presque. Muen Wamo, employé à la mairie d'Ouvéa, raconte. Son témoignage.
Après la tragédie, Ouvéa, va tenter de reprendre une vie normale, ou presque. Félix Honème, boulanger à Hwadrilla, raconte. Son témoignage.
Après la tragédie, Ouvéa, va tenter de reprendre une vie normale, ou presque. Maletha Touet, mère de famille à Gossanah, raconte. Son témoignage.
Après la tragédie, Ouvéa, va tenter de reprendre une vie normale, ou presque. Uci Mindia, élève à Saint-Michel en 1988, raconte. Son témoignage.
Lors de l'assaut le 5 mai 1988 à la grotte, des preneurs d'otages ou porteurs de thé ont réussi à fuir. Yvon Wanakamé fait partie de ceux qui se sont enfui dans la forêt. Son témoignage.
Après l'assaut à la grotte de Gossanah, 42 prisonniers politiques sont arrêtés puis transférés dans les prisons parisiennes. David Adjouniope en fait partie. Son témoignage.
Après l'assaut à la grotte de Gossanah, 42 prisonniers politiques sont arrêtés puis transférés dans les prisons parisiennes. Michel Tubiana est leur avocat. Son témoignage.
Alors que les prisonniers commencent à raconter, des médias nationaux et notamment le quotidien "Le Monde" publient leurs témoignages. Le journaliste Edwy Plenel raconte.
Avant le début des négociations à Paris entre Jean-Martie Tjibaou et Jacques Lafleur, la question des amnisties est posée. En 1988, Alban Bensa est dans les comités de lutte du FLNKS à Paris. Son témoignage.
La mission du dialogue quitte la Nouvelle-Calédonie et rentre à Paris. Après trois semaines dans l'archipel, les germes d'un accord sont posés. Christian Blanc était à la tête de cette mission. Son témoignage.
La mission du dialogue rentre à Paris où les négociations vont se poursuivre entre Jean-Marie Tjibaou, Jacques Lafleur et Michel Rocard. Jean-François Merle, conseiller technique du Premier ministre, témoigne.
La mission du dialogue rentre à Paris où les négociations vont se poursuivre entre Jean-Marie Tjibaou, Jacques Lafleur et Michel Rocard. Reportage de RFO.
Durant une dizaine de jours, Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur vont négocier les Accords de Matignon, à Paris. Jean-Paul Huchon, directeur de cabinet du Premier ministre, Michel Rocard, témoigne.
Durant une dizaine de jours, Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur vont négocier les Accords de Matignon, à Paris.
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