© archives de Nantes, 2021
Après la mort de son père, Françoise de Dinan, dame de Châteaubriant, devient la plus riche héritière de Bretagne. Elle s'oppose un temps à la politique du duc de Bretagne François II aux côtés de nobles bretons, mais se rallie à lui lorsque l'armée royale française tente de profiter de la querelle pour attaquer la Bretagne. En 1488, le duc charge Françoise de Dinan de l'éducation de la jeune duchesse Anne et de sa sœur. Elle est à l'initiative de la construction de l'hôtel de Châteaubriant de Nantes, situé rue de Briord.
Enregistrement du premier acte de baptême d'une petite nantaise en la paroisse Saint-Nicolas. Dès 1406, l’évêque de Nantes Henri le Barbu enjoint aux curés de tenir des registres de baptêmes. Cinq paroisses obtempèrent dont la première Saint-Nicolas. Le premier des registres d'actes de baptême encore conservé débute en 1467.
10 mai 1494. Parchemin de la donation par Françoise de Dinan, comtesse de Laval à François de Cardonne, général des finances de Bretagne de l’hôtel de Derval, acte sous seing privé, parchemin avec sceau de Françoise de Dinan.
22 novembre 1498. Lettres patentes de la duchesse de Bretagne et reine de France, Anne de Bretagne, qui confirme à l’instar de ses prédécesseurs aux habitants de la ville de Nantes les privilèges accordés à la ville : le droit de méage, le devoir du denier pour livre, le devoir de billot et d’apetissement ainsi que le droit de pavage destinés à la réparation et aux fortifications de ville ainsi qu’à l’entretien des ponts et du pavement.
11 juin 1648. Acte de baptême de Renée Magdelaine Guilbaud portant la signature des comédiennes et comédiens de la troupe de comédiens du Sieur Dufresne, de passage à Nantes, dont un certain Jean-Baptiste Molière
Fugue de Jeanne Elisabeth Sabot de Paris à Nantes. "La demoiselle Élisabeth Sabot, âgée de 19 ans, a fugué de son domicile parisien, son signalement ainsi que celui de l'homme d'environ 30 ans qui l'aurait induite à sortir, est diffusé par sa mère aux autorités locales. Une fois retrouvée, Élisabeth Sabot sera placée à Nantes auprès des religieuses de Sainte-Élisabeth, en attendant qu'on la reconduise chez elle. "
Demande d’enfermement de la demoiselle Anne de Querrandeau au couvent des filles pénitentes de Nantes. Anne de Querandreau, âgée de 26 ans, est orpheline et seule héritière de ses parents. Elle va être victime des manœuvres de son oncle, le sieur de la Saltière Gicqueau, débiteur dans la succession. Afin de prendre la main sur la gestion de cette succession, il la fait enfermer au couvent des filles pénitentes de Nantes en mars 1727, elle est alors enceinte de 6 mois... Elle réussira tout de même à s'évader en septembre 1727 !
Demande de sortie de la demoiselle Marie du Busson du couvent des religieuses de la Visitation à Nantes. Fille unique et orpheline, Marie Busson fut placée au couvent par sa famille en juillet 1723. Quelques années plus tard, sa famille ayant communiqué plusieurs actes attestant de son futur mariage, il sera demandé aux religieuses du couvent de la Visitation de la laisser quitter le couvent.
Les femmes enceintes non mariées étaient invitées à déclarer leur grossesse en mairie, les autorités voulaient par cette démarche diminuer les infanticides et prévenir les abandons d'enfants
Madeleine Arnaudeau, marchande de chandelles, raizinne, poudre à poudrer et boeurre
Naissance à Nantes de Sophie Trébuchet, mère de Victor Hugo, le 19 juin 1772
Réception de Anne Thérèse Blais, Renée Guespin et Louise Garrot en tant que maitresses-tailleuses
Pétition des ouvriers des manufactures d’indiennes contre l'introduction des toiles peintes étrangères dans le royaume – deux ouvriers de la manufacture de la veuve Daviès figurent parmi les signataires en 1786. La veuve Daviès est une des rares femmes chefs d’entreprise au 18e siècle. Elle est propriétaire d’une manufacture initialement installée à Richebourg en 1771, agrandie et déplacée à Petite-Biesse en 1779.
Plainte collectives des brocanteuses contre les marchands fripiers 1781-89. Les brocanteuses se plaignent des persécutions des maîtres-fripiers et demandent à pouvoir exercer leur métier, un jour par semaine, le samedi en sûreté. Liste des noms et prénoms des brocanteuses
Mélanie Waldor tient un salon littéraire à Paris, que fréquentent des hommes de lettres comme Alexandre Dumas et des hommes politiques comme Camillo Cavour. À la fois poétesse, romancière et dramaturge, elle décrit les mœurs de son temps dans ses œuvres, comme le recueil poétique Poésie du cœur. Elle devient la protectrice de Victor Hugo et de la jeune poétesse nantaise Élisa Mercœur.
3 juillet 1809. Naissance d’Elisa Mercoeur
21 septembre 1817. Ascension aérostatique de Madame Blanchard
Diplôme d'institutrice de Anne Naud
Demoiselle de boutique à Varennes, Pauline-Isabelle Utile se marie en 1850 avec Jean-Romain Lefèvre, pâtissier varennois installé à Nantes. La dot de la mariée permet au couple de racheter la boutique dans laquelle travaille Jean-Romain. C'est notamment grâce à ses qualités de commerçante que Pauline-Isabelle contribue au succès du nouveau magasin qui porte les noms accolés des deux époux et partenaires, fait rare pour l'époque. Son nom restera lié à ce qui deviendra plus tard la célèbre marque de biscuits LU.
Surnommée «la femme la plus savante de France;», Clémence Royer écrit sur la philosophie, l'économie, l'histoire et la préhistoire. En 1862, elle publie son mémoire Théorie de l'impôt, ou La dîme sociale dans lequel elle défend le principe d'impôt progressif. Passionnée d'anthropologie et de biologie, elle introduit le darwinisme en France en traduisant L'Origine des espèces. En 1870, elle est la première femme à être admise à la Société d'anthropologie de Paris. Figure du féminisme et de la libre pensée, elle y promeut l'instruction des femmes et la philosophie populaire.
L'imprimerie Mellinet est une entreprise largement dirigée par des femmes. Camille Mellinet avait repris l’affaire de sa mère Rosalie Anne Malassis (mère d’Emile Mellinet le général), divorcée d’Anne-François Mellinet. A la mort de Camille Mellinet en 1843, sa femme Séraphine Délicité Baudoux reprend l’imprimerie, son nom n’est pas mentionné sur cette affiche, seulement son statut de veuve. Quand elle décède en 1883, c'est sa fille Lucie qui prend à son tour la tête de l’entreprise.
Fille de paysans de Saint-Mars-du-Désert, la jeune Julienne David se bat aux côtés des royalistes pendant la guerre de Vendée. Emprisonnée, elle parvient à s’évader. Vêtue en homme, enrôlée en 1795/1796 sur un navire corsaire, débarquée en 1798, elle reprend la mer en 1804. Capturée par les Anglais, elle est incarcérée pendant huit ans avant que sa véritable identité ne soit découverte et qu’elle retrouve sa liberté. Revenue à Nantes, toujours travestie, elle enchaîne les petits travaux d’homme jusqu’à la fin de sa vie. De nos jours, une rue de la butte Sainte-Anne porte son nom.
La République des femmes. Journal des Cotillons (unique numéro). Contient la Marseillaise des Cotillons en 1848, et le Chant du départ de ces dames, ou "grande expédition contre ces gueux de marais"
Franceline Ribard, première bachelière et première médecin à Nantes ; deuxième femme médecin et première ophtalmologue de France
Ménagères, ouvrières, domestiques ou lavandières, les femmes sont chargées de laver le linge. Les lavandières exercent leur métier pour des maisons bourgeoises. Toutes lavent le linge sur des bateaux-lavoirs stationnés sur l’Erdre ou la Loire. Elles ont les pieds et les mains dans l’eau. Les ménagères rapportent le linge trempé dans leur logis. Les lavandières étendent le linge pour l’égoutter et le sécher sur les quais. Quand il faut plusieurs jours pour laver et faire sécher le linge avec les bateaux-lavoirs, cette tâche demandent moins de quatre heures avec l’apparition des lavoirs. Les premières essoreuses à Nantes, à 200 tours par minute sont celles de la Maison Rouge dans les années 1860. Mais les lavoirs sont destinés uniquement aux ménagères et domestiques. Les lavandières en sont exclues.
La fonction de cantinière est d'abord issue de la tradition militaire. Chacune d'entre elles se doit de porter un uniforme dont fait partie le tonnelet. Elle est chargée d'approvisionner en nourriture les sapeurs-pompiers de la caserne lors des manœuvres et des entraînements. Au cours des incendies, elle peut également assister le chirurgien-major.
Registre pour la délivrance des livrets d'ouvrières et d'ouvriers de la commune de Doulon. À Doulon, la manufacture des Tabacs emploie un grand nombre de femmes
Alice Milliat, née Million le 5 mai 1884 à Nantes et morte le 19 mai 1957 à Paris, est une nageuse, hockeyeuse et rameuse de nationalité française1,2. Cofondatrice et présidente de la Fédération des sociétés féminines sportives de France, elle est aussi reconnue comme l'une des plus grandes militantes du combat pour la reconnaissance du sport féminin au niveau international.
École pratique de commerce et d’industrie pour les filles devenue école Vial
Nantaise et fille du directeur du quotidien Le Phare de la Loire, Lucy Schwob, dite Claude Cahun, est journaliste, poète, photographe et militante. Son œuvre interroge la question de l’identité par le mot (Aveux non Avenus, qui la fait connaître, est écrit à la première personne) et l’image (elle transforme son apparence au gré des expériences photographiques qu’elle mène dès 1911 avec sa compagne Suzanne Malherbe). Impliquée dans les combats du groupe surréaliste dans les années 1930 à Paris, amie d’André Breton, Cahun est également résistante sur l'île de Jersey où elle réside à partir de 1937.
Ouvrières de l'atelier de réparation des sacs de l'usine Pilon, Buffet et Durand-Gasselin
Carnet de nourrice au biberon de Madame Greffier Victorine Registre de déclaration de nourrices de la commune de Doulon Nourrices et bonnes d’enfants cours Cambronne
Entrée au Katorza à 19 ans, Annie Nouaille est nommée directrice en 1932. Après l’avoir modernisé, elle en devient propriétaire sous l’Occupation pour sauver la salle des appétits des collaborateurs. Le cinéma ayant été détruit par les bombes en 1943, elle le fait reconstruire au même endroit et l’inaugure en 1951. Un an plus tard, s’équipant en Cinémascope, elle permet au cinéma des Nantais de devenir la première salle de France hors de Paris à diffuser des films en scope, obtenant ainsi l’exclusivité des films de la Warner et de la MGM.
Rare femme architecte de son époque, Victoire Durand-Gasselin a fait toute sa carrière à Nantes. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle s'implique dans la Défense Passive. Par la suite, elle participe à la reconstruction de Nantes, en partie détruite par les bombardements de 1943. Architecte à l'origine du nouveau temple protestant, elle est également chargée de reconstruire les magasins Decré aux côtés de son mari Charles Friésé.
De nombreuses Nantaises infirmières dans les hôpitaux militaires
Les institutrices remplacent les instituteurs mobilisés dans les écoles de garçons, seuls demeurent les enseignants âgés ou non mobilisables
En remplacement des hommes mobilisés, les femmes exercent des métiers auparavant masculins
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate en août 1914, les hommes sont appelés au combat. Les femmes sont alors recrutées pour les remplacer dans les usines et soutenir l'effort de guerre. Bien souvent, elles fabriquent de l'équipement militaire, d'où leur surnom de « munitionnettes ». Sur le site des chantiers navals, ces ouvrières sont employées par les Ateliers et chantiers de la Loire et travaillent sous les nefs, où de nos jours se trouve le Grand Éléphant des Machines de l'île.
600 femmes travaillaient quotidiennement à la réparation des uniformes américains, 3 000 pièces étaient traitées chaque jour.
Francine Vasse, directrice du théâtre municipal, salle Colbert ; création de la compagnie Francine Vasse
Réception de la mission de la Croix Rouge américaine à l'Hôtel de Ville
Geneviève Brouwer, plus connue sous son nom d’artiste Geneviève Vix, est une cantatrice française née le 30 décembre 1879 à Nantes. Descendante du peintre hollandais Adriaen Brouwer, ce n’est pourtant pas à l’art pictural que la jeune fille se destinera.
We'd love to hear from you. Please send questions or feedback to the below email addresses.
Before contacting us, you may wish to visit our FAQs page which has lots of useful info on Tiki-Toki.
We can be contacted by email at: hello@tiki-toki.com.
You can also follow us on twitter at twitter.com/tiki_toki.
If you are having any problems with Tiki-Toki, please contact us as at: help@tiki-toki.com
Close