Déclaration de non-responsabilité:;xNLx;La chronologie indique quelques étapes importantes de l’évolution du domaine de la recherche et de l’innovation dans la perspective de la Confédération. Elle ne doit pas être considérée comme exhaustive. Une mise à jour régulière est d’ailleurs prévue.;xNLx;;xNLx;Merci de nous communiquer vos commentaires, corrections et compléments à l’adresse info@sbfi.admin.ch.
Suit en 1599 la création de l’Université de Genève. Les autres universités suisses voient le jour au ’19e et au 20 e siècle. Elles sont de conception humboldtienne.
C’est au cours du 16e siècle que débute la recherche en sciences naturelles en Suisse. Elle est avant tout le fait de naturalistes et de savants universels comme Paracelse, Jacques Bernoulli, Leonhard Euler, Albrecht von Haller et Horace-Bénédict de Saussure. Sur l’ensemble de la période 1500 à 1800, on dénombre en Suisse près de 190 savants portés sur les sciences naturelles, dont 70 % au 18e siècle. Photo: ETH Zurich archives photos, albrecht-von-haller.ch, dictionnaire historique de la Suisse, kids.britannica.com
Elle est à l’origine de l’Académie suisse des sciences naturelles (SCNAT, depuis 1988). Les autres académies ne voient quant à elles le jour qu’à partir du milieu du 20e siècle: Académie suisse des sciences médicales (ASSM, 1943), Académie suisse des sciences sociales et humaines (ASSH, 1946, à l’origine Société suisse des sciences humaines) et Académie suisse des sciences techniques (ASST, 1981). En 2006, les quatre académies font le choix stratégique de se réunir dans l’association Académies suisses des sciences.
La première Constitution fédérale (Cst.) est entrée en vigueur lors de la création de l’État fédéral en 1848. Conformément à la Cst., l’organisation des écoles de culture générale en Suisse est du ressort des cantons, qui doivent pourvoir à un « enseignement de base suffisant ». La Confédération est, quant à elle, compétente en ce qui concerne la formation professionnelle et certaines parties de la formation tertiaire. En vertu de l’art. 22 de la Cst. de 1848, la Confédération a le droit d’établir une Université suisse.
Créée en 1855 en tant que « Eidgenössische Polytechnische Schule Zürich » et devenue en 1911 « Eidgenössische Technische Hochschule Zürich » (ETH Zurich), l’institut doit sa création à deux impulsions : la naissance, en 1848, de l’État fédéral et le besoin grandissant en formations universitaires techniques et scientifiques de degré universitaire en raison de l’industrialisation. Après l’échec du projet d’une université fédérale suite à la résistance des cantons, un institut polytechnique avec siège à Zurich voit tout de même le jour.
La Constitution fédérale est révisée en 1874 et rend l’enseignement primaire obligatoire. Elle admet les écoles privées, voire l’enseignement à domicile ; les cantons doivent édicter des lois et plans d’études définissant des exigences minimales et peuvent décider d’autoriser, à côté des écoles publiques, des établissements privés. La Constitution précise que l’école est « dans la compétence de l’État » (sa direction dépend donc exclusivement des autorités cantonales et communales).
Situé à Berne, il est responsable de toutes les questions de propriété intellectuelle en Suisse. Il obtient en 1996 le statut d’établissement indépendant de droit public. Photo: IPI
C’est en 1897 que se sont institutionnalisées les rencontres jusque-là occasionnelles entre directeurs cantonaux de l’instruction publique en une conférence permanente et structurée: la CDIP est ainsi devenue un lieu d’échange d’idées et de réflexion, de dialogue avec la Confédération, ainsi qu’un creuset de décisions et d’entreprises communes dans le domaine de l’éducation. Elle regroupe actuellement les 26 membres des gouvernements cantonaux responsables de l’éducation, de la formation, de la culture et du sport. Le concordat de 1970 sur la coordination scolaire constitue la base légale; il a vu le jour en raison des besoins croissants de renforcer la coordination dans le domaine de la politique de la formation dans les années 1960. Photo: CDIP
La Confédération instaure la commission fédérale de maturité (CFM) en 1891 et édicte la première ordonnance sur la maturité en 1906. Une consultation de plusieurs années aboutit à l’adoption en 1925 de l’ordonnance sur la reconnaissance des certificats de maturité gymnasiale (ORM) qui, pour la première fois, introduit une distinction entre les types A (latin-grec), B (latin-anglais) et C (scientifique). Les types D (langues modernes) et E (économique) ont été officiellement ajoutés lors de la révision de la CFM en 1972.
Jusqu’en 2019, les travaux de 23 scientifiques de nationalité suisse ont été honorés par un prix Nobel en sciences naturelles (physique, chimie et médecine). Quelques prix Nobel de littérature et de la paix ont aussi été décernés à des Suisses.