La première explosion survient en face du restaurant « Events », rue Jules-Rimet, près de la porte D du Stade de France où se déroule depuis vingt minutes le match France-Allemagne. Un passant est tué avec le souffle de l'explosion.
Une deuxième explosion survient à la porte H du Stade de France, près du Quick. Un kamikaze a activé un gilet d'explosif.
Trois hommes armés à bord d'une Seat immatriculée en Belgique ouvrent le feu sur le bistrot « Le Carillon » au 18 rue Alibert, puis sur le restaurant « Le Petit Cambodge » au numéro 20. Cette fusillade fera 26 morts et 10 blessés graves.
Les tireurs ouvrent le feu sur la brasserie « Café Bonne Bière » au 32 rue du Faubourg-du-Temple ainsi que sur la terrasse du restaurant « Casa Nostra » au 2 rue de la Fontaine-au-Roi. Cinq personnes sont tuées, 8 gravement blessées.
Une attaque à lieu au restaurant « La Belle Equipe » au 92 rue Charonne, provoquant la mort de 19 et personnes et en blessant 14.
Trois individus armés, à visage découvert, descendent d'une Polo devant la salle de spectacle et font feu à l'entrée principale où se déroule depuis 30min le concert des Eagles of Death Metal.
Un des tireurs envoie un SMS sur un numéro Belge : « on est parti, on commence ». La ligne est désactivée et le téléphone jeté dans une poubelle. Les trois hommes font irruption dans la salle et ouvrent le feu en rafale jusque 22h.
Un des kamikazes déposé au café-brasserie « Comptoir Voltaire » au 253 bd Voltaire se fait exploser, faisant 2 blessés graves et une dizaine de blessés légers.
La Brigade Anti-Criminalité du Val-de-Marne intervient sur les lieux.
Les troisième explosion a lieu rue Cokerie, face au McDonalds. Toujours le même mode opératoire, un kamikaze avec sa ceinture d'explosifs.
Le 1er terroriste est abattu la scène du Bataclan.
La Brigade de Recherche et d'Intervention de Paris arrive sur les lieux.
Pour aider les personnes qui se trouvaient dans la rue et loin de leur domicile, et suite à la fermeture des métros, de nombreuses personnes ont proposé d'héberger des gens chez eux. Le mot-clé #PortesOuvertes a été utilisé plus de 20 000 durant la nuit des attentats.
Les deux autres terroristes se sont retranchés dans une pièce fermée à l'étage avec des otages. Un des otages est désigné comme porte-voix par les terroristes et communique un numéro de téléphone aux policiers. Une heure de négociation commence Cinq appels seront passés entre 23h27 et 00h18.
Après le deuxième appel, le négociateur demande l'autorisation de donner l'assaut. Les autres appels permettront de gagner du temps.
Le préfet a donné son accord pour que l'assaut final soit lancé contre les terroristes.
Salah Abdeslam, probable instigateur de ces attentats, n'a pas fait exploser sa ceinture d'explosifs qu'il était censé actionner dans le 18ème arrondissement. Il achète une carte téléphonique à Barbès au nom de Pierre Loti.
Une réunion exceptionnelle du Conseil des Ministres a eu lieu à minuit, à la demande de François Hollande. L'état d'urgence y sera déclaré. Le plan blanc a été déclenché.
La BRI aidée du RAID donnent l'assaut final. Un des terroristes réussi à actionner son gilet explosif, la déflagration tue le dernier terroriste. Tous les otages sont évacués sains et saufs lors de cette ultime action qui aura pris fin à 00h23.
Le président de la République François Hollande a fait une allocution télévisée dans laquelle il décrète la mise en place de l'état d'urgence en France.
Salah Abdselam, seul terroriste à ne pas être mort pendant les attentats, prévient son cousin en lui disant qu'il est « dans la merde ». Son cousin refuse de l'aider, Abdeslam envoie alors un SMS à deux de ses amis belges : Mohamed Amri et Hamza Attou. IL leur dit de l'attendre au Mac Donald's de l'allée Vauban à Châtillon, alors qu'il se terre depuis deux heures dans la cage d'escalier d'un immeuble.
Mohamed Amri reçoit un SMS d'Abdeslam. Il le récupère avec Hamza Attou et se rendent tous les trois en Belgique, dans le quartier de Molenbeek.
Le président de la République a réuni les membres du gouvernement et l'Etat-Major des Armées pour un conseil de défense.
L'organisation Etat Islamique a revendiqué les attentats de Paris dans un communiqué diffusé dans la matinée du 14 novembre. Daech était un soutien logistique et financier.
« Né le 15 septembre 1989 à Bruxelles (Belgique). Individu faisant l'objet d'un mandat de recherche. Signalement : 1,75m, yeux marron . Contact : Si vous disposez d'informations permettant de le localiser, contactez immédiatement le 197 Alerte Attentat. Individu dangereux surtout n’intervenez pas vous-même »
Le ministre de la Justice blege Koen Geens a évoué la possibilité que Salah Abdeslam ait échappé aux forces de l'ordre en profitant d'un déménagement. Il se serait caché dans un meuble ou dans un véhicule. Les enquêteurs étaient certains qu'ils se trouvaient au n°47 de la rue Delaunoy, à Molenbeek. La police n'a pas pu intervenir plus tôt à cause d'une loi interdisant les perquisitions entre 21h et 05h du matin.
Une clio noire est retrouvée place Albert Khan dans le 18ème arrondissement de Paris. Il s’avérera que Salah Abdeslam avait loué deux voitures à son nom, qui ont servi à conduire les assaillants à Paris : une clio noire et une polo grise.
Selon le site La Dernière Heure, Salah Abdeslam aurait été déposé en voiture à Schaerbeek le 14 novembre par Ali Oulkadi. Abdeslam aurait vécu jusqu'au 4 décembre dans un appartement situé au 86 rue Henri Bergé, avant de prendre la fuite lorsque les policiers fouillaient le quartier.
Lors d'une perquisition qui a mal tournée, Mohamed Belkaïd, qui se faisait appeler Samir Bouzid, est tué. Il est soupçonné d'avoir commandé à distance les attaques de Paris, avec la complicité de Soufiane Kayal. Ils sont tous les deux soupçonnés d'être les auteurs des SMS et appels reçus par les terroristes (dont le SMS « on est parti, on commence »).
Le vendredi 18 mars à 16h30, Salah Abdeslam, 26 ans, est arrêté par la police rue des Quatre Vents à Molenbeek. Plusieurs coups de feu ont été tirés. Il a été formellement identifié par ses empreintes.
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