L'histoire du Hartmannswillerkopf 1914 - 1918

Le Hartmannswillerkopf Le massif du Hartmannswillerkopf, que le commandement allemand désignait par l’abréviation « HK », est un éperon rocheux pyramidal surplombant le sud de la plaine d’Alsace. Les poilus le surnommeront dès 1915 le « Vieil-Armand » puis qualifieront la falaise de « mangeuse d'hommes » ou de « montagne de la Mort ». Culminant à 956 mètres, cette position stratégique est l’enjeu de furieuses batailles qui s’échelonnent entre le 26 décembre 1914 et le 9 janvier 1916. Durant cette période, alors qu’attaques et contre-attaques se succèdent, le sommet change huit fois de main. Les régiments les plus illustres – dont le fameux 152eme RI, appelé par les soldats le « 15-2 » - s’y distinguent, perdant parfois la moitié de leurs effectifs en quelques jours de combat. Quant aux intenses bombardements – 250 000 obus sont tirés par l’artillerie française pendant la seule journée du 21 décembre 1915 – ils transforment progressivement la forêt en paysage lunaire. Les estimations des pertes évoquent le chiffre de 25 000 morts dans les deux camps, résultant de l’acharnement des généraux à maîtriser cette hauteur : pour Joffre, « le Hartmann doit être repris». « Je veille la garde sur le Rhin », répondra le général allemand Gaede. Les aménagements, casemates, galeries et abris souterrains qui sont installés pour abriter les hommes et les munitions sont les plus imposants du massif des Vosges. Parmi les 6 000 abris construits, la moitié est encore visible, jalonnant un parcours de 90 kilomètres de tranchées. Le Monument National « Hartmannswillerkopf 14-18 » fait partie des quatre monuments nationaux de la Grande Guerre. Œuvre de l’architecte Robert DANIS et du sculpteur Antoine BOURDELLE, ce monument résolument original, a été inauguré en 1932 par le Président de la République, Albert LEBRUN. Gloassaire: LIR: Landwehr Infanterie-Regiment RIR: Reserve-Infanterie-Regiment RI: régiment d'infanterie RJB: Reserve-Jäger-Bataillon BCA: bataillon de chasseurs alpins

1914-12-21 10:38:53

Premiers combats

Les 20 et 22 décembre 1914 des patrouilles allemandes détachées du I.R. (Infanterie-Regiment) 69 rencontrent des Français vers le Molkenrain. Des tirs sont échangés, causant des pertes de part et d'autre. Le jour de Noël, deux compagnies de chasseurs alpins du 28e BCA (Bataillon de Chasseurs Alpins) viennent s'installer à la Cote 908 dominant le Silberloch. Plus tard ils installent un poste avancé près du sommet. Il s’agit là de la première occupation permanente sur le Hartmannswillerkopf au moment de la bataille pour Cernay.

1914-12-28 10:38:53

Installation poste de garde allemand

Le 28 décembre, le L.I.R. 123 commence à installer un poste de garde fort d'une quarantaine d'hommes à l’est du sommet tout en ignorant la présence des Français à proximité.

1914-12-30 10:38:53

Premier mort allemand

Le 29 décembre, une patrouille de dragons allemands se dirige vers le Silberloch et essuie des tirs français. Le dragon wurtembergeois Franz Josef Leinmüller est tué. Il est la première victime allemande du Hartmannswillerkopf ; des milliers d’autres soldats vont connaître le même sort durant les mois qui suivent.

1915-01-04 10:38:53

Combats

Le 4 janvier 1915, la 8e compagnie du L.I.R. 123 et des éléments du Landsturmbataillon Heidelberg tentent de prendre en tenaille le poste occupé par les chasseurs alpins mais ils échouent car des renforts français arrivent depuis le Silberloch.

1915-01-09 10:38:53

Combats

Le 9 janvier, l’artillerie allemande intervient pour préparer un nouvel assaut et, à 13 h 30, le L.I.R. 123 attaque la position française mais toujours sans succès. En effet, les tireurs français embusqués dans les arbres (surnommés Baumaffen, soit « singes arboricoles », par les Allemands) font subir de lourdes pertes aux Allemands. Ceux-ci comptent 34 tués et 81 blessés ce jour-là et, à la suite de ce nouvel échec, ils font appel à des unités d’active plus aguerries pour conquérir le sommet.

1915-01-19 10:38:53

Combats

Le 19 janvier, le I.R. 25 conquiert le Hirtzenstein, un promontoire rocheux situé à 570 m d’altitude, en contrebas du versant sud du Hartmannswillerkopf, et considéré comme étant une position essentielle à occuper pour permettre la prise du sommet. 42 chasseurs alpins du 28e BCA sont faits prisonniers et les Allemands tentent un nouvel assaut pour prendre le sommet. Diverses unités prennent part à cette attaque, dont des éléments des L.I.R. 119 et 123, le bataillon de chasseurs mecklembourgeois J.B.14 et des Uhlans de la 42e brigade de cavalerie (à la base des cavaliers mais employés ici comme des fantassins). La position de la 1re compagnie du 28e BCA, aux ordres du lieutenant Canavy, est assiégée mais les Allemands ne parviennent pas à la prendre malgré des assauts répétés. Des éléments des 13e et 27e BCA se portent au secours de leurs camarades isolés mais ils ne réussissent pas à les délivrer. Le commandant Barrié, à la tête du 13e BCA, est tué durant ces combats. Les Allemands jettent alors de nouvelles unités dans la bataille, des éléments du I.R. 84, du I.R. 31 et du I.R. 89.

1915-01-21 10:38:53

Combats

Le 21 janvier, les Français tentent une nouvelle fois de briser l’encerclement de leur position avancée par des attaques massives des 13e, 27e et 53e BCA. Les deux camps subissent de lourdes pertes mais les Allemands obtiennent l’avantage grâce à l’intervention d’un Minenwerfer (mortier) moyen. Cette arme, que les Allemands sont parvenus à hisser sur le haut de la montagne en lui faisant gravir des pentes raides et verglacées, tire près de vingt obus de 50 kg sur la position française. Les Français cèdent alors et les survivants se rendent.

1915-01-22 10:38:53

Combats

Le 22 janvier, le sommet reste aux mains des Allemands malgré les contre-attaques des chasseurs français. Les deux camps comptent plus de mille pertes et ce n’est que le début, la bataille pour le « HWK » n’a fait que commencer. Dès lors, les deux parties consolident leurs positions respectives. Des abris sont taillés dans la roche, des dépôts de munitions et des postes de secours sont érigés. Français et Allemands construisent aussi des routes d’accès au champ de bataille ; ces derniers ont même construit deux téléphériques pour faciliter le ravitaillement des premières lignes. Rien que du côté allemand, plus de mille ouvriers participent aux travaux de construction et plus de 170 ânes et mulets sont utilisés pour transporter les charges lourdes. Ceci démontre la grande importance qui était alors accordée au Hartmannswillerkopf.

1915-02-27 10:38:53

Attaques françaises du printemps 1915

Le 27 février, après une préparation d’artillerie soutenue, les 7e, 13e et 53e BCA attaquent les positions allemandes mais ils sont repoussés par le I.R. 161, des éléments du Landsturmbataillon Mannheim et du 2e escadron U.R. (Ulanen-Regiment) 11.

1915-03-05 10:38:53

Combats

Le 5 mars, après de nouveaux tirs de préparation d’artillerie sur le secteur Jägertanne tenu par la 3e compagnie du I.R. 161, le 13e BCA conquiert la position allemande et anéantit ses occupants. Des contre-attaques menées par d’autres compagnies du I.R. 161 ainsi que du I.R. 25 échouent. 200 tués, blessés et disparus sont comptabilisés dans le camp allemand.

1915-03-07 10:38:53

Combats

Le 7 mars une nouvelle tentative de reconquérir la position Jägertanne échoue. Durant les jours suivants, le 13e BCA, épuisé, est relevé par le 152e régiment d’infanterie (RI).

1915-03-23 10:38:53

Combats

Le 23 mars, après une préparation d’artillerie d’une durée de quatre heures effectuée par 57 pièces, le 152e RI conquiert le col entre le Molkenrain et le Hartmannswillerkopf et arrive jusqu’à 150 m du sommet. Les I. R. 25 et R.I.R. 75 contre-attaquent plusieurs fois ce même jour ainsi que les jours suivants mais toujours sans aboutir. Les Allemands se doutent également que les Français ne se contenteront pas de ce succès partiel et ils ont bien raison. En effet, dès le 26 mars, après une nouvelle préparation d’artillerie d’une durée de trois heures et demie, le 152e RI, renforcé par des éléments des 7e, 13e, 15e, 27e, 28e et 53e BCA, attaque en direction du sommet et anéantit les restes du I.R. 25. Les Français prennent ensuite également le rocher « Panorama » (également appelé Aussichtsfelsen ou « rocher Hellé ») et progressent vers le nord jusqu’au Bischofshut et jusqu’au dernier virage de la route d’acheminement allemande (Serpentinenstrasse). Les positions fortifiées du Rehfelsen supérieur et moyen, en contrebas du rocher « Panorama », sont également conquises par les assaillants français. Le restant des défenseurs allemands, des éléments du L.I.R. 15, du R.I.R. 75, du I.R. 25 et des Ulanen 11 et Ulanen 15 s’accrochent aux pentes à l’est de la montagne et parviennent à tenir la position fortifiée du Rehfelsen inférieur (Unterer Rehfelsen). Le succès remporté par les Français ce jour-là leur permet à présent de surveiller la plaine à l’est du « HWK » jusqu’à la zone située autour de Cernay et de prendre sous le feu de leur artillerie les infrastructures stratégiques essentielles pour les Allemands que sont la ligne de chemin de fer Mulhouse-Colmar et les routes qui mènent au champ de bataille. Il est donc d’importance primordiale pour les Allemands de regagner les territoires perdus mais, dans un premier temps, ils se concentrent sur la mission de stopper la progression française car, si ces derniers parviennent à occuper la totalité de la montagne, une reconquête deviendra impossible. Pour arriver à leurs fins, les Allemands doivent d’abord remplacer le restant de leurs troupes complètement épuisées par des unités fraîches.

1915-03-27 10:38:53

Combats

Le 27 mars, deux nouveaux bataillons allemands gagnent le front : le II. L.I.R. 40 et le II. L.I.R. 126. Le I.R. 25, qui ne compte plus qu’une infime partie de ses effectifs théoriques, est retiré du front. Mais, conséquence de leur progression rapide, les Français doivent déplacer une grande partie de leur artillerie vers l’avant à travers les pentes enneigées, ce qui donne du répit aux Allemands qui en profitent pour s’enterrer dans le sol gelé du versant est du Hartmannswillerkopf.

1915-04-06 10:38:53

Combats

Le 6 avril, les Français tentent de prendre la position du Rehfelsen inférieur pour améliorer leur situation entre cet endroit et le sommet du « HWK » mais la tentative échoue de peu. De leur côté, les Allemands reçoivent des renforts qui arrivent des Flandres et de Champagne : le Garde Jäger Bataillon et le Garde Schützen Bataillon. Les jours suivants, de violents combats très coûteux en vies humaines éclatent régulièrement en divers secteurs du Hartmannswillerkopf tandis que les Allemands préparent leur contre-offensive pour la reconquête du rocher « Panorama » et du sommet.

1915-04-19 10:38:53

Combats

Le 19 avril, le R.I.R.75 tente, après un tir de préparation d’artillerie d’une heure, d’attaquer les positions françaises en remontant le versant est mais cette tentative, insuffisamment préparée, échoue. Les Allemands retiennent la leçon et vont préparer le prochain assaut avec encore plus de rigueur.

1915-04-25 10:38:53

Combats

Le 25 avril, après un tir de préparation d’artillerie d’une durée de deux heures, le R.I.R.75, le R.J.B. 8 et une partie des Garde Jäger et du L.I.R. 56 attaquent les positions françaises vers 18 heures. Les troupes d’assaut sont épaulées par des unités du génie. Ces unités parviennent à reconquérir le Rehfelsen supérieur ainsi que le rocher « Panorama ». Près de mille soldats français du 152e RI et du 57e Régiment d´Infanterie Territoriale (R.I.T.) sont encerclés près du sommet et faits prisonniers. Bien que les Allemands aient déjà dépassé le sommet à divers endroits, ils se retirent derrière lui car le sommet est à présent devenu intenable pour les deux camps à cause de la présence massive de l’artillerie. Soutenus efficacement par leur artillerie, les Français occupent la zone du sommet. La ligne de front passe maintenant du sommet jusqu’au Rehfelsen inférieur et jusqu’au Hirtzenstein, tous deux occupés par les Allemands. Les forêts, jadis si denses, ont à présent disparu ; des majestueux sapins des Vosges, il ne reste plus que quelques troncs déchiquetés qui pointent vers le ciel. Les tirs incessants de l’artillerie ont transformé la montagne en un désert de roches, de boue et d’arbres abattus. Français et Allemands s’enterrent à nouveau, consolident leurs positions respectives et tentent, avec des attaques-éclair d’artillerie et d’infanterie de rendre la vie de l’ennemi aussi dure que possible durant tout l’été. Pendant ce temps, des batailles plus violentes ont alors lieu plus au nord, près de Metzeral et au col du Linge, où les Français essayent, également en vain, de percer les lignes allemandes en direction de Colmar.

1915-09-09 10:38:53

Attaques allemandes de septembre octobre 1915

Le 9 septembre, les Allemands utilisent pour la première fois des lance-flammes au Hartmannswillerkopf. Cette arme terrible, mise en œuvre par des soldats du Garde Pionier Bataillon, est utilisée pour appuyer un assaut du J.B. 14 dans la zone du Bischofshut, sur le versant nord du « HWK ».

1915-10-15 10:38:53

Combats

Le 15 octobre, à 5 heures du matin, après un bombardement et des jets de liquides enflammés, un bataillon de Garde-Schützen, le R.J.B. 8 et le L.I.R. 56 lancent une attaque et atteignent le sommet. Le lendemain 16 octobre, après un violent bombardement de l'artillerie française, le 334e R.I. et le 15e bataillon de chasseurs à pied (BCP) reprennent l'Hartmannswillerkopf. Le 334e R.I. est relevé par le 229e RI le 5 novembre.

1915-12-21 10:38:53

Les combats de décembre 1915

Le 21 décembre à 9 heures du matin, l’artillerie française entame un tir de préparation d’une puissance inégalée jusque-là dans ce secteur du front. Plus de 300 pièces d’artillerie et de mortiers déversent près de 25 000 obus pendant plus de cinq heures sur les positions allemandes qui subissent d’énormes pertes. Du côté allemand, ce sont à ce moment-là le 14. Jäger, le R.I.R. 78 et le L I.R. 99 qui occupent les premières lignes. Lorsque les 27e et 28e BCA attaquent le Hirtzenstein vers 14 h 15, les Français ne rencontrent quasiment plus de résistance. Au Rehfelsen inférieur, le 23e RI et le 15e BCP échouent une nouvelle fois dans la tentative de conquérir celui-ci. Par contre, le 152e réussit à prendre les fortins Rohrburg et Grossherzog, tous deux situés entre le sommet et le rocher « Panorama », avant de foncer sans rencontrer beaucoup de résistance jusqu’à l’avant-dernier virage de la route d’acheminement allemande (Serpentinenstrasse). Sur le flanc gauche, d’autres unités du 152e RI et du 5e BCP parviennent également à pénétrer profondément les lignes allemandes. Les Allemands s’attendaient depuis un certain temps déjà à une offensive générale française mais ils sont tout de même terrassés et complètement pris au dépourvu par la violence de celle-ci. Les défenseurs jettent tous les hommes disponibles dans la bataille et parviennent à stopper les Français à seulement 150 m de leur poste de commandement. Les Français ne se rendent pas compte qu’ils sont si près de percer les lignes allemandes et de pouvoir foncer vers la plaine. Les pertes importantes qu’ils ont subies, la tombée de la nuit, le manque de communication entre les différentes unités et l’incertitude sur la situation générale qui en résulte permettent aux Allemands d’éviter de justesse une défaite totale. Ces derniers ont perdu 800 morts et blessés ainsi que 1 400 prisonniers ce jour-là. Pour renforcer leurs effectifs et reconquérir au plus vite les positions perdues, des bataillons supplémentaires de la 8. Reserve-Jäger, stationnés à Soultz et à Buhl, ainsi que les 40. L.I.R. et 56. L.I.R., stationnés dans la région de Mulhouse, sont mis en alerte et transférés au plus vite au front du Hartmannswillerkopf en train et en marche forcée.

1915-12-22 10:38:53

Combats

Le 22 décembre, les Allemands contre-attaquent et parviennent à reprendre presque toutes les positions du Hirtzenstein perdues la veille. Ce sont à présent les Français qui sont surpris par la rapidité de la réaction allemande. Le 152e RI est encerclé au sommet de la montagne par le R.J.B. 8 et presque entièrement anéanti. Environ 600 Français sont tués et 1 500 sont faits prisonniers mais la bravoure de ces soldats est aussi reconnue par les Allemands qui leur ont donné le surnom de « diables rouges » (en référence à leur pantalon de couleur garance). Les Allemands occupent à nouveau une grande partie de leurs positions du jour précédent mais le « HWK » est recouvert de cadavres… Les combats ont à présent de plus en plus lieu dans le secteur situé au sud du Hartmannswillerkopf, vers le Rehfelsen inférieur et le Hirtzenstein.

1915-12-28 10:38:53

Combats

Le 28 décembre, le 12e BCA conquiert des parties du Rehfelsen inférieur après un tir de préparation d’artillerie de deux heures mais un petit secteur, tenu par trente hommes encerclés du R.I.R.74 qui se défendent avec acharnement, parvient à résister à l’assaut.

1915-12-29 10:38:53

Combats

Le 29 décembre, une contre-attaque des Garde-Jäger, destinée à libérer les soldats encerclés et à reconquérir la montagne, échoue. Le général français Marcel Serret, commandant en chef de la 66e division d’infanterie, est touché à la cuisse par un éclat d’obus. Il est amputé le jour suivant et meurt des suites de sa blessure le 6 janvier.

1915-12-30 10:38:53

Combats

Le 30 décembre, le bataillon des Garde-Jäger parvient à reprendre les positions perdues autour du Rehfelsen inférieur et à libérer les hommes du R.I.R. 74, épuisés après deux jours de combats sans ravitaillement. Les jours suivants, de violents combats font rage quotidiennement pour quelques mètres de terrain. Les duels d’artillerie et de corps à corps se suivent.

1916-01-08 10:38:53

Combats

Le 8 janvier 1916, les Allemands ouvrent un tir de préparation d’artillerie d’une durée de cinq heures pour préparer leur assaut vers le Hirtzenstein. L’assaut, mené par les hommes du capitaine Rohr qui entraînent derrière eux des troupes du I.R. 188 et du I.R.189, réussit. Les Français tentent une contre-attaque mais échouent. C’était la dernière grande offensive sur le front du Hartmannswillerkopf. Dès lors, les Français et les Allemands se retrouvent face-à-face en occupant presque exactement les mêmes positions que le 21 décembre 1915. À partir de cette ultime grande offensive et jusqu’à la fin de la guerre, les deux camps campent dans leurs positions respectives, très proches les unes des autres, tout en continuant de se harceler mutuellement, faisant presque quotidiennement de nouvelles victimes.

1917-01-28 10:38:53

Combats

Le 28 janvier 1917, 63 Wurtembergeois du L. I. R. 124 sont tués d’un coup lorsque le dépôt de munitions d’un mortier lourd creusé dans une galerie explose, suite à un coup trop court de minenwerfer. Les dépouilles de cinq hommes, trop déchiquetées par l'explosion, sont emmurées sur place.

1918-10-15 10:38:53

Intervention américaine

En juin 1918, des troupes américaines sont mélangées, pour une courte période, aux troupes françaises qui tiennent garnison au Hartmannswillerkopf.

1918-11-15 10:38:53

Fin du conflit

Le 15 novembre 1918, soit quatre jours après l’armistice, l’arrière-garde du L.I.R. 124 quitte définitivement le Hartmannswillerkopf

1932-10-09 00:00:00

Inauguration du monument de l'Hartmannswillerkopf

Inauguration officielle par le Président de la République Albert Lebrun et le Président du Conseil Edouard Herriot du monument national de l'Hartmannswillerkopf.

2014-08-03 00:00:00

Commémoration franco-allemande

Commémoration du centenaire de la Grande Guerre au Hartmannswillekopf en présence du Président de la République française François HOLLANDE et du Président de la République fédérale allemande Joachim GAUCK

L'histoire du Hartmannswillerkopf 1914 - 1918

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