Un groupe industriel et financier (la banque Ardoin-Hubbard) crée la « Société des ports et gares de Saint-Ouen ». Il aménage un canal de 600 mètres de long et un bassin de 25 000 m² sur le site.
Ouverture de la ligne de la Petite Ceinture à Paris, reliant les grandes gares de marchandise entre elles. Les fondateurs des Docks se verront concéder une voie ferrée reliant le bassin à la ligne ferroviaire. Ce réseau d’infrastructures de transports permet alors le développement d’un véritable quartier d’industries et d’entrepôts de marchandises pour approvisionner Paris.
Un premier entrepôt (magasin sous douane) ouvre à Saint-Ouen, entrainant dans la foulée la construction des premières halles
Le site des Docks prend pleinement son essor en s’inscrivant notamment dans la stratégie de développement de deux grandes compagnies : la « Compagnie de Chemin de fer du nord » et la « Compagnie des Entrepôts et Magasins Généraux de Paris » (EMGP).
Le début du XXe siècle constitue une période récréative pour les Docks : Transformé en hippodrome depuis 1878 et ce jusqu’à la fin de la 1ère guerre mondiale, le Parc de Saint-Ouen est devenu un haut lieu de rencontres pour les Audoniens et Parisiens amateurs de courses. Les implantations industrielles se succèdent le long de la Seine et aux abords du canal. La construction mécanique devient alors le fer de lance de l’industrie audonienne. D’autres activités se développent également comme la production énergétique et le traitement des déchets urbains.
Après la Seconde guerre mondiale, le complexe industriel du site commence à décliner.
Fermeture et comblement du canal. L’activité économique se maintient malgré tout sur le site des Docks grâce à l’importante présence d’entreprises publiques et mixtes (Alsthom, SNCF, CPCU, TIRU, EDF…).
Décentralisation industrielle, pertes d’emplois… Si les entreprises du service public poursuivent leur activité, les autres subissent la libéralisation des marchés et les délocalisations. Des zones de friche apparaissent peu à peu sur le territoire des Docks.
La décentralisation industrielle a progressivement changé la physionomie du quartier. Il est alors question de donner au site un nouvel avenir tenant compte de son héritage historique.
Des études sont engagées pour imaginer un projet mettant en valeur l’identité historique et paysagère du site des Docks.
La Zone d’aménagement concerté (ZAC) des Docks est créée.
L’école maternelle et élémentaire Nelson Mandela est le premier établissement livré au sein de la ZAC des Docks.
Le projet des Docks bénéficie du soutien de l’Etat au titre des écoquartiers d’Île-de-France et de la région Ile-de-France avec le label « Nouveau Quartiers Urbains ».
Le festival de l’Oh réunit les Audoniens au sein du futur parc paysager des Docks.
Révision du Plan local d’urbanisme (PLU) de la ville et approbation du dossier de la ZAC des Docks. Préparation des sols et dépôt des premiers permis de construire.
Engagement de la première phase opérationnelle et des premiers chantiers.
Livraison de l’école à Energie zéro. Cet équipement de 4 900 m2 accueille aujourd’hui 17 classes de maternelle et de primaire. Certifiée HQE, cette école a fait l’objet d’une labellisation Effinergie Bâtiment à basse consommation (BBC). Exemplaire par son choix d’implantation, elle comporte plus de 760 panneaux photovoltaïques lui permettant d’atteindre le niveau « énergie zéro ».
Ouverture du parc de 12 hectares.
Livraison de plus de 2 000 logements, d’un gymnase, d’une crèche et d'une école.
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